Grâce aux Matchs de la Rentrée Littéraire 2012 de PriceMinister, j'ai pu découvrir le dernier Nothomb plus tôt que prévu.
Si j'ai adoré la première partie, j'ai beaucoup moins apprécié la seconde. J'ai adoré retrouver la plume de l'auteur, ses répliques dignes de phrases cultes, ses réflexions à la fois philosophes, drôles et cruelles !
Mais quelques pages plus tard, le tout bascule, l'héroïne devient tout à coup niaise et moins intéressante, c'est dommage. Mais on voit bien qu'Amélie le fait exprès, elle pousse le sentiment amoureux et tous les comportements ridicules qui l'accompagnent au maximum ! Elle a d'ailleurs pris son pied de ce côté là dans ce roman, elle a bien caricaturé le sentiment amoureux je trouve, et l'a décortiqué dans tous les sens, sans le mettre forcément sous son meilleur jour.
La vérité est que j'ai beaucoup apprécié cette lecture, même si elle reste moyenne. J'ai adoré ses dialogues légendaires où souvent une femme torture son interlocuteur mâle, uniquement en jouant avec des mots (non, je n'ai aucun problème avec les hommes !), j'ai beaucoup ri, ces passages étaient mes préférés, je l'avoue.
On retrouve dans ce livre les thèmes habituels de Nothomb : le crime parfait, le suicide, la religion sans aménagement, la folie... etc.
J'ai bien aimé l'histoire même si je n'ai pas apprécié la tournure que les évènements prennent au fil des pages, mais ce roman reste une version contemporaine intéressante d'un conte classique adapté à notre temps.
En finissant ce roman, je me suis dit que Nothomb devrait peut-être arrêter d'écrire, ça sent souvent le travail bâclé dernièrement et une inspiration qui lui échappe.
Ma note pour cette lecture : 14/20