dimanche 28 novembre 2010

Damien Saez accuse !


Comment écrire un texte à la hauteur de la plume de Saez ? J'écoute son album "J'accuse" en boucle depuis hier soir. Hier encore, je conversais avec un ami et lui demandais s'il existe encore de nos vivants des philosophes à la hauteur de Socrate, Platon, Nietszche, Schopenhauer, Einstein, Spinoza, Aristote, Epicure, Horace... ou s'il va falloir attendre leur mort pour qu'on prenne conscience de leur génie. Il m'a répondu qu'ils doivent être plus rares de nos jours et que peut-être existent-ils mais que nous ne comprenons pas encore le génie de leurs doctrines. 






Et puis j'écoute le dernier album de Saez, je regarde cette vidéo et je me dis que oui ils existent encore, des philosophes intègres incorruptibles ni par la société de consommation ni par la célébrité malsaine. Chapeau très bas à Saez qui est resté fidèle à lui-même tout au long de ses 6 albums et a su garder le recul qu'il faut sans jamais faillir. Voici un exemple à suivre qui est pour moi la première fierté de la France aujourd'hui !


Album "J'accuse" de Damien Saez censuré [JACKUSE.COM]
envoyé par Boutique_Jackuse. - Futurs lauréats du Sundance.

samedi 27 novembre 2010

Schopenhauer mon autre


"Schopenhauer, qui n'aimait pas les hommes, et professait que la vie était un jeu n'en valant pas la chandelle, a été un observateur passionné du monde sensible, de ses créatures naturelles et des chefs d'oeuvre dont le génie humain l'a orné. On trouvera chez lui des pages magnifiques sur la beauté de la nature, des oeuvres d'art, et sur la lumière dont il dit qu'elle est la plus belle des choses de ce monde. Et bien sûr, sur la musique, à qui il confère une dignité insigne, en en faisant, contre la hiérarchie instaurée par Hegel ou Schelling, le sommet de la pyramide des arts ; mieux encore : l'expression de la quintessence du monde. Ainsi, plus clairement que les phénomènes communs, la musique (entendons : la musique classique) suffit à exprimer l'ordre du monde, depuis les profondeurs obscures et lourdes de la matière, jusqu'aux plus légères oscillations de l'âme humaine. Schopenhauer, homme des défiances continuelles, confinant parfois au délire de persécution, eut cette sagesse ou naïveté fondamentale de croire que la contemplation du monde sensible pouvait lui fournir la clé de son énigme."

Préface de Vincent Stanek pour "Le monde comme volonté et représentation I" d'Arthur Schopenhauer

mardi 23 novembre 2010

Vita Brevis - Mon Jostein Gaarder


Beaucoup de gens tombent amoureux, peut-être que tout le monde tombe amoureux, mais je ne sais pas si tout le monde rencontre son autre spirituel. Celui avec qui votre âme ne fait qu'une, celui avec qui vous vous dites non pas que vous êtes deux âmes dans un même corps mais que vous êtes une même âme dans deux corps différents. Je ne crois pas que tout le monde a la chance de découvrir ça. Et quand le parfait montre le bout de son nez, il se rappelle qu'il ne doit pas être là et qu'il doit vite faire de rentrer, alors votre bonheur dure deux mois ou quelques années comme fut le cas d'Aemilia Floria. "Ma rivale n'était pas une autre femme et je ne pouvais pas la voir, elle était un concept philosophique..." nous confit-elle, quant à moi je peux vous confier que c'est la pire "trahison".

C'est l'histoire de Saint Augustin et d'Aemilia Floria, je ne connaissais ni l'un ni l'autre mais je connais Jostein Gaarder et pour rien je ne passerai à côté d'un seul de ses écrits. Saint Augustin et Aemilia Floria étaient un couple amoureux uni par la spiritualité, la passion, la philosophie et une grande intelligence, jusqu'au jour où Saint Augustin décide de rejoindre l'église et d'opter pour la chasteté. Ce livre est un recueil des lettres que Floria lui envoie après avoir lu sa célèbre oeuvre Confessions.

C'est une excellente confrontation entre le point de vue philosophique de Floria et le point de vue religieux de Saint Augustin. 


Extraits :


"A quel titre le petit pourrait-il gouverner le grand ou l'oeuvre définír le maître? Oui, comment l'oeuvre pourrait-elle décider de son propre chef de cesser de n'être qu'une oeuvre?" Floria

"La mort ne nous concerne pas, aimait-il à dire, ainsi, celui des maux qui fait le plus frémir n'est rien pour nous tant que nous existons, la mort n'est pas, et quand la mort est là, nous ne sommes plus." Epicure

Bonne lecture.

lundi 22 novembre 2010

100 pages blanches - Cyril Massarotto


Ce livre là, je ne l'oublierai pas. Parce qu'il a été accompagné par une musique en boucle, parce que j'étais plongée dans mes souvenirs, dans mes pensées et dans mon propre carnet tout au long du livre. Je l'ai lu en quelques heures, après tout je crois que c'est comme ça qu'on lit Massarotto

Ses livres n'ont rien de spécial, ils sont très simples et des fois j'ai l'impression qu'ils sont trop courts et qu'il ne dit pas grand chose. C'est quelqu'un qui raconte la vie et il la raconte bien vu que je lis ses livres d'un seul trait. Et puis je l'adore pour son optimisme et ses fins heureuses, j'ai failli détester ce livre à la fin mais il m'a bien eue ! 

Massarotto répète dans ses deux livres deux choses, celles que j'ai retenues en tout cas : 

- Il dit qu'il a eu une vie heureuse, une enfance heureuse et qu'il n'a jamais vraiment été malheureux, malgré un passé qui aurait pu être vécu par d'autres comme une période sombre, mais pour lui tout va bien et il estime qu'il s'en est plutôt très bien sorti. Il dit qu'il a eu son lot de malheur certes mais que tout va très bien, ce n'est pas un dramatique notre Massarotto ! Je devrai en prendre de la graine, mais c'est impossible.

- Il répète qu'il doit arrêter de boire de l'alcool parce qu'à chaque fois ça lui crée trop de problèmes. 

J'aurai aimé lui parler après avoir lu ses livres, j'ai tellement de questions en tête maintenant. En lui parlant déjà l'autre fois je savais que je ressentirai ça après avoir lu ses livres et j'ai essayé d'en apprendre un max sur lui sur le moment. Mais ce n'est pas grave, j'en aurai l'occasion après la sortie de son prochain livre.

Dès les premières lignes de ce livre, c'était différent, le style était différent par rapport à "Dieu est un pote à moi", je préfère "100 pages blanches". Il est très romantique et dans ses histoires tout va bien, il y a quelques péripéties mais rien de très grave et elles sont en général résolues très rapidement, comme si Massarotto ne supportait pas de stresser ses lecteurs et je l'en remercie. Certains trouveraient ça ennuyeux peut-être mais moi j'adore quand tout va bien, ça ne m'ennuie pas. Il y en a marre des histoires qui se terminent mal.

Et puis j'ai adoré la scène finale, ça me ressemble tellement.

Verdict

 J'adore Massarotto,  ce livre m'a marquée parce qu'il a soulevé plein de souvenirs chez moi, il m'a énormément inspiré et j'ai beaucoup écrit et réfléchi depuis que j'ai commencé à le lire. 

Et puis je me dis que Massarotto à force d'y croire, il finira par avoir une belle existence, comme il la dessine si bien dans ses livres...

dimanche 21 novembre 2010

Sleepless

Il y a un truc étrange qui m'arrive depuis quelques jours, le souvenir de ces sleepless nights que je n'ai pas eu depuis très longtemps, n'arrête pas de me faire des clins d'oeil, et là une chanson que j'avais sur mon itunes depuis 11 mois me bouleverse... !!!


L'homme qui exauce les voeux - Tarquin Hall

Dans le cadre du challenge hasard(eux), on devait choisir un ou deux livres dont on ne connaissait pas l'auteur, notre choix devait se faire en nous basant uniquement sur le titre et la couverture du livre, sans jamais lire la 4ème de couverture. 

Mon premier choix étant Les lois de l'attraction de Bret Easton Ellis, mon second choix fut donc celui-la !


Pourquoi ce livre 

Les couleurs. Encore et toujours. Des couleurs chaudes, j'adore ce jaune doré-moutarde sur un fond un peu brouillé.

Le titre. "L'homme qui exauce les voeux" est un titre qui m'a laissée rêveuse, bien que je voyais qu'il s'agissait d'un livre policier, j'ai tout de même espéré y retrouver un côté un peu fantaisiste et imaginaire.

La photo. Une femme indienne qui porte son enfant et qui semble en fuite, et puis son regard dur m'a fait tranché pour ce livre.

Disons qu'à la fin, ce qui m'a décidée c'est le fait que ça se déroule en Inde, et comme j'adore ce pays et ce continent en général, je me suis dit pourquoi ne pas aller y faire un tour et le découvrir un peu plus !


Le livre 

Tarquin Hall est un journaliste anglais marié à une indienne et ceci est son premier roman. Vish Puri est le meilleur détective privé de l'Inde et dans chaque roman il aura une ou plusieurs nouvelles énigmes à résoudre.

Dès la première page, nous sommes en plein milieu de l'Inde, l'auteur utilise plusieurs termes en pendjabi en mettant un glossaire à la fin du livre pour les définitions. On y retrouve une Inde noyée jusqu'au cou dans la corruption, on y retrouve également une Inde schizophrène entre les adeptes du golf et du gold et une Inde où les déchets et les poubelles sont ramassés par les intouchables pour revendre les miettes et les restes des gens heureux. 

Le style est simple et facile à lire. Vish Puri mène environ 3 enquêtes en même temps, une enquête principale et deux hybrides, à travers lesquelles l'auteur nous expose les traditions encore très présentes des indiens concernant le mariage notamment, où les parents choisissent les époux de leurs filles puis en engageant un détective privé pour s'assurer de leur bon choix. 

Ce qui manquait au livre, c'était un personnage plus frappant et plus spécial, à la Lisbeth Salander dans la saga Millénium de Stieg Larsson


Verdict

Sinon le livre est bien, si je tombe sur d'autres livres de la collection Vish Puri, j'en prendrai sans doute, mais en attendant j'ai une PAL assez consistante qui m'attend.

Je ne sais plus si je reconduirai ce challenge l'année prochaine, c'est frustrant de lire un livre sans lire la 4ème de couverture, ça semble facile mais c'est une vraie torture !

jeudi 18 novembre 2010

Mon challenge littéraire pour l'année 2011 ! (mis à jour le 25/03/11)

On dirait que je viens de trouver le genre de lectures qui m'attirent et ça s'avère être... le drame ! En même temps, ça ne devrait pas m'étonner mais bon.


Voici la liste des livres que je dois lire d'ici le 31/12/2011 !




1 - Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini 2 - Neige de Maxence Fermine
3 - La voleuse de livres de Markus Zusak
4 - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee
5 - La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier
6 - La ferme des animaux de George Orwell
7 - Le Vieil Homme et la Mer d'Ernest Hemingway
8 - Le temps n'est rien / De toute éternité de Audrey Niffenegger 
9 - Ne t'inquiète pas pour moi de Alice Kuipers
10 - La route de Cormac McCarthy 11 - Le liseur de Bernhard Schlink
12 - Junk de Melvin Burgess
13 - L'attentat de Yasmina Khadra 14 - Le maître des illusions de Donna Tartt
15 - Un secret de Philippe Grimbert
16 - Si je reste de Gayle Forman
17 - Oliver Twist de Charles Dickens
18 - Les yeux Jaunes des Crocodiles de Katherine Pancol 19 - Lolita de Vladimir Nabokov
20 - Parce que je t'aime de Guillaume Musso



Score actuel 4/20


Médaille d'or : 20/20
Médaille d'argent : 16/20
Médaille de bronze : 12/20
Médaille de chocolat : 8/20



L'objectif est d'arriver à 20/20 évidemment, les médailles seront visibles sur notre profil sur Livraddcit.

Dieu est un pote à moi - Cyril Massarotto

Alors l'histoire de ce livre sera un peu spéciale vu que j'ai parlé à l'auteur avant de lire son oeuvre ! ça n'arrive pas tous les jours hein, vous en conviendrez ! Merci Livraddict qui m'a permis de réaliser cet échange très sympa avec M. Massarotto. 


Cet auteur, je l'ai découvert en parcourant les PAL et wish-list de certains lecteurs sur Livraddict, ses titres ont attiré mon attention puis les synopsis m'ont tous parlé, je les ai tout de suite ajoutés à ma wish-list aussi et me suis mise à leur recherche dans les librairies locales, comme je ne les trouvais pas je les ai donc tous commandés (3 livres).


Cyril Massarotto et moi !

Un soir en me connectant par hasard sur Livraddict je découvre qu'il y a un chat en live avec Massarotto, je ne crois pas mes yeux, je suis toute excitée et je ne perds pas de temps pour me joindre au chat ! 


Première impression...

J'ai commencé par lire toutes les questions et ses réponses qui ont précédé... Première impression : le gars n'est pas aussi profond que je l'aurai espéré. Au fur et à mesure que je lis ses réponses, il me donne l'impression d'un gars qui ne se prend pas trop la tête, avec quoi ? et bien avec plein de choses... Il répond souvent par "ah bah en fait, je ne m'étais jamais posé la question !" ou encore "c'est mon éditeur qui s'occupe du choix de la couverture, c'est pas trop mon truc, je ne suis pas doué pour le choix des couvertures"... etc. Ah ben bravo ! Et puis il était très... comment dire ? Un peu trop ordinaire peut-être. Il envoyait des "Lol" et des smiley trop marrants et tellement ... familiers. Je n'ai senti à aucun moment qu'il y avait quelque chose qui nous séparait, nous lecteurs de cet humble écrivain, il a vraiment été très modeste, très gentil, il répondait de façon très spontanée, très familière, comme si on était tous assis autour d'un feu de camp, c'était très convivial. Merci.


Le livre

J'ai commencé le livre tout à l'heure, je l'ai lu d'un seul trait, et en général ces livres là je ne les oublie pas. J'avais l'impression d'avoir regardé un film, j'ai vu une vie défiler devant mes yeux, la fin était prévisible mais j'ai continué à espérer un miracle jusqu'aux dernières pages... Massarotto nous a dit qu'il n'aime pas les mauvaises fins et donne du bonheur à ses personnages, vu que c'est déjà dur pour lui de s'en séparer alors au moins le faire en de bons termes en quelque sorte. J'ai adoré ça en lui, parce que nous sommes d'accord sur ce point, mais j'ai espéré un miracle... au lieu d'un happy ending. J'espère trop.

Le début du livre était à la hauteur de ma première impression sur Massarotto, j'en attendais plus de lui et j'avais peur que tout le livre soit aussi... bredouille et sans véritable valeur ajoutée, rien de consistant quoi ! Puis il m'a fait chialer le Massarotto, tellement que j'ai préféré continuer à lire rapidement et ne plus me laisser emporter par certaines pensées et peurs que créaient en moi le livre, et pour ça c'est un bon livre ! 

Ce livre est l'histoire d'une vie et on voit défiler toutes les étapes habituelles, et comme dans tout amour trop parfait, il ne dure pas longtemps, faut bien avoir sa dose de drame, vous vous croyiez où ? Ce n'est pas le paradis ici ! Alors il nous le rappelle également. J'ai bien aimé ses échanges avec Dieu, il y a plein d'idées originales, nouvelles et il y a aussi plein de croyances de l'auteur, c'est normal. Des croyances que je lisais avec beaucoup de réserve aussi lorsqu'elles contredisaient les miennes, c'est normal.

J'ai bien aimé le style parfois. Massarotto est imprévisible et ça j'aime bien. En parcourant les premières pages comme en lui parlant les premières minutes on peut croire que c'est quelqu'un de "light", qui ne va pas nous apporter grand chose finalement, qui ne pense pas beaucoup, qui ne va pas nous secouer... puis il nous secoue, sans qu'on le voit venir. Comme un homme qui nous apporterait une grande vérité mais sans en faire tout un évènement ! J'aime beaucoup, il est zen, il est calme. C'est ce que j'ai ressenti. C'est quelqu'un qui peut te regarder dans les yeux et te dire "life sucks" sans dégager aucune colère, sans s'emporter, sans même être indifférent. Il nous communique des choses intéressantes et n'attend pas les applaudissements. Voilà, c'est exactement ce que j'ai ressenti en le lisant.

Il m'a beaucoup surprise dans la partie dramatique du livre, je me suis surprise entrain d'étouffer mes larmes, ça ne voulait plus s'arrêter, je ne m'y attendais pas, je pensais que tu étais un gars sympa sans histoires, mais nous avons tous une histoire. 


Verdict

C'est un livre intéressant, léger et lourd à la fois, plein d'humour et de larmes aussi, c'est l'histoire d'une vie. 

Les lois de l'attraction - Bret Easton Ellis

Je n'aime pas recopier les 4ème de couverture sur mon blog, parce que déjà je n'aime pas les lire sur les autres blogs, ce qui m'intéresse c'est l'avis de la personne sur le livre, donc il n'y aura pas de 4ème de couverture sur ce blog.


Je participe à un challenge sur Livraddict, "Le challenge hasard(eux)", qui consiste à choisir deux livres à lire d'ici le 31 décembre, en se basant uniquement sur la couverture du livre et sur le titre, il est interdit de lire la 4ème de couverture, il ne faut pas connaître l'auteur et le second livre doit être d'un genre différent. Mon choix s'est donc posé sur celui-là.


Pourquoi ce livre ?

Les couleurs. J'ai toujours adoré le mix du bleu et du jaune et ma couleur préférée est le vert. J'accorde énormément d'importance aux couleurs dans ma vie en général. 

La photo. Un ado debout au milieu d'une route, enfin sur un trottoir, dès le premier coup d'oeil je vois déjà le profil, un ado un peu perdu, un peu emmerdé, mal dans sa peau. ça m'attire. 

"God". Comme je suis une fascinée par Dieu et tout ce qui a un quelconque lien avec la création et l'existence, j'ai saisi le livre et je savais que j'allais l'acheter. 

"Hel". Que j'ai imaginé être un "Hell" et comme je suis une amoureuse des contrastes, des différences, de la diversité et de l'extrême, mon intérêt était à son maximum. 

L'oeil. Derrière... qui voit tout. 

Le titre. "Les lois de l'attraction", je n'avais pas imaginé une seconde que ce serait une histoire d'attraction sexuelle, j'avais imaginé un sujet plus scientifique, plus existentiel plus artiste. 

Mon choix était donc fait, j'ai acheté le livre.


Le livre

Les premières pages ont été pénibles à lire, autant dire que j'étais remontée et énervée. Je détestais ce style vulgaire et insolent, autant par son contenu que par la structure de ses phrases. Le livre parle de la génération américaine des années 80', sexe drogue et rock'n'roll sont bien le thème de ce livre, il s'agit d'extraits de plusieurs journaux intimes de plusieurs personnages et qui ne parlent donc que de ça, ils sont tout le temps drogués, tout le temps saouls, tout le temps excités et entrain de b*****, tout le monde saute tout le monde et PERSONNE N'EST SOBRE NI CONSCIENT UNE SEULE SECONDE, L'HORREUR !!!! Quant au style de notre cher Bret, il s'agit de phrases très très courtes, il ne se gêne pas pour sauter le sujet dans ses phrases, c'est-à-dire qu'on trouve souvent des phrases du style "ai mangé puis sorti." au lieu de "j'ai mangé puis je suis sorti.", normal les personnages sont défoncés et n'ont pas le temps de faire des phrases !!!! Mais ça je ne le comprendrai et je ne l'accepterai que plus tard. Il n'y a pas de paragraphes, le tout est écrit comme un tas !!! Alors j'ai vraiment eu l'impression que Mr Bret ne s'était vraiment pas fait trop chier !!! Oh oui, les premières pages ont été pénibles à lire !

Puis j'ai continué à lire et j'ai commencé à comprendre le style et à l'apprécier et enfin l'adorer !!! Ce que j'ai le plus aimé dans ce livre c'est la vérité des sentiments et des pensées des personnages, comme il s'agit de leurs journaux intimes, nous sommes dans la tête de chaque personnage et leur façon de penser, de percevoir les situations et les gens est tellement réelle qu'on ne peut que se sentir concernés. J'ai adoré comment Bret nous rappelle que nous interprétons trop souvent le monde extérieur à notre convenance et que nous allons rarement vers les gens et finissons par nous tromper bien souvent sur leur compte. 

Bret présente le style de vie de la génération américaine bourgeoise des 80's, et moi qui suis contre toutes les formes de drogues, de tabac et d'alcool je me suis sentie encore plus attristée par ce livre... Ces jeunes qui ont passé des années de leur vie ivres, défoncés, raides, pour reprendre les mots de l'auteur, je ne sais pas comment on peut concevoir un style de vie pareil ni comment on peut laisser une société amorale émerger comme ça puis lui coller un joli ruban et l'appeler hippie ou freedom ou une autre connerie encore. Je n'ai pas compris comment est-ce qu'aucun personnage n'a décidé de se reprendre en main à aucun moment. 


Verdict

La beauté du livre réside dans la sincérité des sentiments des personnages, de la description de leurs pensées qui est très réelle, et leurs préoccupations qui sont tout aussi vraies, on a beau refléter des personnages quels qu'ils soient, au fond de nous-mêmes nous pensons tous à la même chose, à celui ou celle qui nous plait et à nous-mêmes.

Donc pour conclure, j'ai adoré le livre et je suis très contente de cette découverte, d'ailleurs je viens d'acheter deux autres livres du même auteur "American Psycho" et "Lunar Park". J'avais adoré le challenge hasardeux dès le début, vu que j'adore cette idée de "hasard" dans l'absolu, et encore une fois le hasard fait bien les choses comme on dit :)

mercredi 17 novembre 2010

"Some kind of trouble" By James Blunt


"Some kind of trouble" est le troisième album de James Blunt, sorti le 8 novembre et je viens de l'écouter.


L'album contient 12 titres, je n'ai zappé aucun d'eux, ce qui est plutôt bon signe. Je pense que lorsqu'on aime James Blunt, c'est soit on aime tout ou rien, parce que ça reste le même style sur toutes ses chansons. Une voix sensible, chaude, apaisante... qui me donne envie de pleurer, toujours. Quand je l'écoute, j'ai l'impression que lui-même a les larmes dans sa gorge...

Son album commence sur une note joyeuse avec "Stay the night", c'est d'ailleurs ce clip qui m'a poussée à chercher l'album.





Mais la seconde chanson "Dangerous" me fait un drôle d'effet. C'est ma préférée dans cet album. Elle m'a beaucoup émue, je crois que je m'y suis beaucoup reconnue. Elle me parle beaucoup cette chanson.

J'aime bien qu'il ne change pas de style, ça lui va très bien, et puis j'adore. Si j'aime écouter James Blunt (d'ailleurs j'avais oublié que j'aimais l'écouter) c'est bien parce que je cherche cette musique là et pas une autre. Des sujets intimes, chantés par un garçon sensible qui a connu la guerre, c'est juste parfait.

Quand je l'écoute, j'ai l'impression que c'est un coucher de soleil permanent, un album à écouter sous ses draps, en tout cas c'est comme ça que je l'ai écouté, qu'il fasse beau à l'extérieur ou pas, et si on peut lire en même temps, alors là c'est le bonheur ! Et si c'est un sms cool qu'on reçoit, alors la vie devient belle.

"No tears" est la meilleure chanson de l'album, la plus touchante et la plus intime. Si seulement tout le monde était comme James Blunt.





Dès que la musique de James Blunt commence, mon esprit est ailleurs, je ne sais pas toujours où il est mais je me retrouve souvent avec les larmes aux yeux, à penser à la condition humaine ou à mes relationships. 

En tout cas, c'est de la bonne musique, et si vous avez aimé les précédents albums de James Blunt, vous aimerez celui-la aussi.

mardi 16 novembre 2010

Les 15 auteurs qui m'ont marquée

C'est en parcourant le blog de little frog que cet article m'a inspiré, alors voici les miens !

#1 : Jostein Gaarder 

Incontestablement mon meilleur écrivain, celui qui a marqué chaque cellule de mon corps et chaque particule de mon esprit, j'ai dévoré et me suis laissée posséder par tous ses livres que j'ai pu trouver et qu'on aie pu m'apporter de l'étranger. Il est magnifique, j'ai pleuré en lisant "Dans un miroir obscur" une nouvelle sensation que je découvrais alors, je n'avais encore jamais pleuré en lisant un livre, j'ai quitté ce monde en me plongeant dans "Le monde de Sophie", je me suis enfoncée dans mon capuchon en m'embarquant dans "Le mystère de la patience", je tremblais de tout mon être en revivant une partie de ma vie dans "Le château des Pyrénées", j'ai redessiné mon histoire d'amour idéale en empruntant son pinceau dans "Maya", il m'a apporté une réponse existentielle dans "La fille du directeur de cirque" et m'a fait réfléchir encore une fois à une autre question que je me pose toujours à travers "La belle aux oranges".

Il est magnifique, il est magique, c'est un grand enfant, le plus rêveur des enfants, un grand philosophe et un scientifique. Je l'adore. Quand je le lis je dis toujours que je suis la fille spirituelle de cet homme. Il m'atteint comme aucun autre auteur ne m'a jamais atteinte. 

A travers ses livres, il essaie de comprendre la vie, tout simplement. Il nous présente le monde tel qu'il est, sans rien ajouter, et alors on se rend compte de l'incroyable miracle d'être en vie, il est magnifique c'est tout. Je suis totalement sous le charme et une fan incontestable to the bones ! Si je me rappelle rarement des livres que je lis, lorsqu'il s'agit de Jostein Gaarder, je deviens le livre pour le reste de ma vie. Si un jour j'ai des enfants, je le leur ferai découvrir dès que je peux et autant que je pourrai, parce qu'il est magique.

#2 : Didier Long

Alors lui par contre, je n'ai lu qu'un seul de ses livres, je ne sais pas d'ailleurs s'il en a d'autres, mais il m'avait également plongée dans un monde à part, je planais, mon esprit n'était plus de ce monde. "Défense à Dieu d'entrer" est un livre qui m'a énormément marquée, il y raconte ses dix ans (si ma mémoire est bonne) qu'il a passé au monastère, un récit sur une période de sa vie où il vivait dans un silence total, et en bonne adepte du silence olympien, j'ai dévoré ce livre.

#3 : Marc Levy

Je n'aime plus beaucoup cet auteur, depuis que j'ai été déçue par "7 jours pour une éternité" que j'ai abandonné après avoir lu une vingtaine de pages je crois, tellement je ne supportais pas le délire, je n'ose plus le lire. Mais je suis très tentée par son dernier "Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites" et si aujourd'hui il est classé troisième, c'est parce que son livre "La prochaine fois" m'avait énormément marquée, et je n'oublierai jamais la sensation que j'avais en lisant ce livre, je me disais qu'il me suffit de lire des livres comme celui-là et c'est l'extase, je n'aurai besoin de rien d'autre de plus pour être heureuse.

#4 : Amélie Nothomb 

Je crois qu'il est temps de la citer quand même vu que j'ai lu une quinzaine de ses livres, c'est une dame qui me fascine, m'impressionne, me laisse perplexe et à la fin de presque chaque livre, je suis toute retournée. Son premier atout, cette femme est un écrivain qui ne se répète pas ! Et ça moi je trouve que c'est très très rare, j'ai abandonné plusieurs écrivains parce qu'à force de les lire j'avais l'impression de lire toujours la même phrase, la même idée, mais avec Nothomb ce n'est pas le cas. Chaque livre est à part, ce sont toujours des idées nouvelles, des angles de vue nouveau, elle a un style tranchant et horriblement cru, non que ses mots soient vulgaires mais elle nous déshabille d'un coup sec et nous expose face à nos peurs, face à nos défauts, face à nos faiblesses et face à toutes ces choses qu'on fait semblant de ne pas voir ou de n'avoir jamais vues. Elle est unique. Elle m'a trop souvent irritée, trop souvent énervée, trop souvent gênée, je l'ai très souvent détestée, elle m'a très souvent troublée quand je me retrouvais dans ses personnages les plus complexes, et tu te rends compte que tu n'es pas aussi exceptionnel ni aussi unique, parce que Nothomb a déjà connu ça et elle te le décrit dans le détail le plus dérangeant. Quand je finis ses livres, je me suis souvent dit, je ne sais pas si c'est une cinglée ou un génie ! Je ne sais pas si je l'adore ou si je la déteste. Bravo Nothomb.

#5 : Eric Emmanuel Schmitt

J'ai lu pas mal de ses livres aussi et il y en a pas mal qui m'avaient marquée, notamment "La secte des égoïstes" que j'avais lu d'un trait dans un train ,assise sur ma valise dans un couloir, tellement le train était plein à craquer ce jour là. "Lorsque j'étais une oeuvre d'art" et "Oscar et la dame rose" sont également des livres que j'avais beaucoup aimé. Aujourd'hui je prévois d'acheter "Le sumo qui ne pouvait pas grossir", "Ma vie avec Mozart" et "Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent".

#6 : Bernard Werber

"La révolution des fourmis" est un livre qui m'avait énormément marquée et m'avait poussée à dévorer plein d'autres livres mais après j'ai abandonné parce qu'il se répétait justement et aujourd'hui, je n'ose plus acheter ses livres.

`#7 : Friedrich Wilhelm Nietzsche

Le grand ! Mes réflexions philosophiques ont pris forme à l'age de 12 ans, avant ça je ne savais pas que le mot philosophie existait, néanmoins mes pensées ont toujours été là. Je refusais de lire des livres de philosophie parce que je ne voulais pas être influencée et lorsque je découvrais que mes découvertes ont été déjà découvertes quelques siècles plus tôt par Socrate, mon philosophe n°1, Platon et tous les autres que tout le monde connait aujourd'hui, j'étais je crois fière de moi. Nietzsche j'en entendais parler tout le temps et tous ceux qui parlaient de lui, étaient obsédés par lui et ne juraient que par ses répliques, ce qui me mettait hors de moi parce que ça me met hors de moi quand je vois des personnes aussi influencées et surtout lorsqu'elles le sont par uniquement une seule personne, c'est comme si elles mettaient leur cerveau en "off" et ne parlait qu'en Nietzsche ou autre, et il n'y a rien de plus débile, des gens cérébralement morts qui encombrent cette planète par leurs corps inutiles. Désolée, je me suis laissée allée par mon côté Schopenhauerien. Alors cette année j'ai décidé de lire Nietzsche, et je l'ai lu et je lui tire mon chapeau bas, très bas. J'ai lu "Par-delà le bien et le mal" et je me suis sentie comprise jusque dans mes pensées les plus complexes enfouies dans des pensées encore plus complexes à mille lieux au plus profond de mon être, et pour ça j'aime Nietzsche. Le bonheur qu'on ressent lorsqu'on se sent compris est indescriptible. Ceci dit je ne suis pas d'accord avec lui sur tout, autant je l'ai trouvé un grand génie sur plein de sujets, autant je l'ai trouvé très bête sur d'autres. Personne n'est parfait, absolument personne. Sinon le monde se détruirait sous son propre poids. Je t'aime Nietzsche.

#8 Trinh Xuan Thuan

Un astrophysicien vietnamien qui écrit de trop beaux livres sur l'univers avec un style très facile à lire et poétique, presque romantique. A découvrir.

#9 Stieg Larsson

J'ai bien aimé le tome 1 de Millénium et évidemment comme tous ceux qui l'ont lu, c'est surtout le personnage de Lisbeth Salander qui nous a attaché et sans elle je crois que pas mal de personnes auraient déposé ce livre sans le finir.

#10 Bret Easton Ellis

Je suis entrain de lire son livre en ce moment, "Les lois de l'attraction", j'avais détesté le style au début, puis j'ai compris, ou alors il m'a adoptée, en tout cas maintenant j'adore et j'irai sans doute acheter tous ses autres livres !

#11 : Stephenie Meyer

Eh oui, on peut lire du Nietzsch et Stephenie Meyer aussi ! J'ai lu les 3 premiers tomes de Twilight et je n'ai jamais lu de livres aussi romantiques, ça me dépasse sincèrement ! Je fais souvent des pauses quand je les lis, et j'enlace le livre un moment avant de poursuivre. Elle est véritablement douée ! Et c'est vraiment dommage que les films soient des navets comparés aux livres.

#12 : Paulo Coelho 

Bon allons-y, Paulo Coelho, je le citerai pour "L'alchimiste" qui m'avait marquée à l'époque et "Véronika décide de mourir" est bien aussi, juste bien mais c'est déjà ça.

#13 : Hyok Kang

Son livre "Ici, c'est le paradis!" décrit son enfance en Corée du nord et nous savons tous que c'est un enfer, je vous laisse imaginer le livre.

#14 : Isoko et Ichirô Hatano

Ma passion asiatique est enfin apparue sur cette liste, quoi que Nothomb est mi-asiatique. L'enfant d'hiroshima est également un bon livre qui représente la culture japonaise et la relation entre une mère et son fils, qui font des sacrifices l'un pour l'autre comme si c'était une course.

#15 : Antoine de Saint-Exupéry

"Le petit prince" évidemment.

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