jeudi 19 septembre 2013

Et puis, Paulette... - Barbara Constantine [abandonné]


J'ai malheureusement dû abandonner ce roman au bout de 67% de lecture. Je l'aimais bien au début, ça se lit plutôt vite, c'est une écriture simple, une histoire douillette. Une histoire de vieilles personnes, et d'enfants, puis d'un couple marié qui ne se supporte plus.

C'est une histoire qui se déroule dans une ferme, où un petit groupe de grands-parents se forme et décide de vivre sous le même toit pour échapper à la solitude.

Je crois que c'est une histoire qui se lit en hiver, à côté d'une cheminée, avec un chat sur les genoux. Je crois que je l'ai lu au mauvais moment.

Le rythme est lent, ça va au rythme de vie d'une personne de 80 ans. C'est une lecture attendrissante, qui fait sourire... mais qui ennuie aussi parfois.

Si vous avez envie d'une lecture sans prise de tête, je crois que ça vous plaira.

Ceci dit, je reste un peu intriguée quand même, vu que je n'ai toujours pas rencontré Paulette à ce niveau de lecture...

mercredi 18 septembre 2013

La nostalgie heureuse - Amélie Nothomb






Amélie Nothomb décide de retourner au Japon sur les traces de son enfance, accompagnée de l'équipe de France 5, qui souhaite réaliser un documentaire sur la romancière. Le documentaire Une vie entre deux eaux a été diffusé sur la chaîne pour la première fois le 12 octobre 2012, et y sera rediffusé demain à 21h40 heure française.

La nostalgie heureuse est donc la version écrite de ce voyage, racontée par Amélie. Je n'ai pas été emballée par cette lecture, je n'y ai retrouvé ni le génie ni l'excentricité de Nothomb. C'était un récit banal, très ordinaire et très plat.

Franchement, je ne trouve rien à ajouter sur ce roman.

mardi 17 septembre 2013

Top Ten Tuesday - Les 10 livres de ma PAL pour cet automne

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire où un top ten est proposé chaque mardi autour d'un thème littéraire. L’idée originale est de The broke and the bookish et Iani s'est occupée de lancer la version française ! 

Le thème de cette semaine est : Les 10 livres de ma PAL pour cet automne

Comme je sais déjà ce que je lirai ces prochaines semaines, ce top 10 risque d'être très représentatif !
1. Harry Potter, tome 2 : Harry Potter et la chambre des secrets - J.K Rowling
 Bien décidée à poursuivre cette saga, il y a des chances que je lise un tome par mois... C'est en tout cas, le rythme en ce moment !

2. Karoo - Steve Tesich


Cet OVNI de la littérature, que j'ai hâte de vous présenter ! Une des belles découvertes de l'année !

3. La femme sans peur - Jean-Philippe Touzeau

Un livre gentiment envoyé par l'auteur, j'espère que je vais aimer ! En tout cas, je me ferai rapidement mon propre avis !


4. Divergent, tome 2 : Insurgent - Veronica Roth



Ma saga dystopique préférée de l'année sans l'ombre d'un doute ! J'ai très très hâte de m'y replonger ! Le tome 3 sort en octobre il me semble en VO.


5. Battle Royale - Koushun Takami



Une lecture qui s'annonce dure but I'm a strong woman ! La version trash de Hunger Games ? Sa version originale ? Kind of... Il y a aussi la bande annonce du film si vous êtes assez courageux !

6. La fin des temps - Haruki Murakami

Parce que je n'arrive pas à croire que je n'ai lu aucun Murakami cette année ! A se demander ce que j'ai bien pu lire ces 9 derniers mois...

7. Dernière nuit à Twisted River - John Irving

Pareil que pour Murakami... No comment. Je me rattraperai en 2014, promis !

8. Gatsby le magnifique - F. Scott Fitzgerald

J'ai adoré le film, hâte de découvrir le livre maintenant en VF, en attendant de le lire en VO l'année prochaine !

9. La déesse des petites victoires - Yannick Grannec


Il faut que je le découvre avant la fin de l'année tout simplement... Il y a de grandes chances que ce soit un coup de cœur.


10. Avant toi - Jojo Moyes




Depuis qu'il a rejoint ma PAL, j'attends de pouvoir le découvrir enfin...

lundi 16 septembre 2013

Amour Nomade - Youssouf Amine Elalamy


"Voici une histoire entièrement écrite avec de l’eau. Il faut la lire comme on boit du thé, à petites gorgées, pour en apprécier tout l’arôme et éviter de se brûler la langue. Elle commence avec des hommes qui passent leurs vie à partir et se termine avec une femme qui assiste à sa propre naissance. Une jeune femme d’une grande beauté, avec une longue chevelure en soie et un nom parfumé. Dans cette histoire, il y aussi un vieillard qui ne meurt jamais, pas même vers la fin, quand les mots viennent à manquer. La première fois, on le rencontre assis sous un arbre qui change constamment de couleur et ne donne jamais les mêmes fruits."

Une fois n'est pas coutume, je reprends ici la 4ème de couverture du roman, parce que je l'ai trouvée magnifique. J'ai eu un coup de coeur pour cet extrait que je trouve très beau et magnifiquement bien écrit, pensé, imaginé...

En le lisant, il m'a tout de suite fait penser à un de mes auteurs préférés, Maxence Fermine, l'auteur de Neige. Je me suis alors dit que je venais de trouver mon livre préféré parmi ceux sélectionnés au Prix Littéraire de la Mamounia de cette année...

J'ai adoré le début du roman, mais plus on avançait et plus je déchantais... L'histoire devenait moins passionnante, il ne se passait pas grand chose, on faisait un peu du sur place. Je me suis un peu lassée.

Ce court roman pourrait tout aussi bien être placé dans la catégorie des contes ou encore des nouvelles. Comme le précise l'auteur dans une interview qu'on retrouve à la fin de son livre, les chapitres peuvent être lus séparément, sous forme de nouvelles, comme on peut lire le roman d'une façon "classique".

C'est un roman très abstrait, si vous cherchez de l'action, passez votre chemin. On y retrouve des nomades, une histoire d'amour, une histoire de deuil et beaucoup de poésie. J'ai eu l'impression d'assister à la peinture délicate d'une toile en direct.

J'ai passé un très bon moment de lecture, surtout au début. C'est un livre que je recommanderai certainement pour les amateurs du genre mais qui n'est finalement pas mon préféré parmi la sélection du Prix Littéraire de la Mamounia...

vendredi 13 septembre 2013

Infidèles - Abdellah Taia




Voici un livre que j'ai failli abandonner, même à quelques pages de la fin. Je crois que j'ai dû sauter certains passages ou les dernières pages... Bref !

Je suis restée mitigée tout au long de ma lecture, certains passages m'ont beaucoup plu, au point de les trouver extrêmement intelligents, alors que d'autres sonnaient trop creux... deux sentiments extrêmes qui ne m'ont presque pas quittée tout au long de ma lecture.

J'ai finalement pensé qu'Abdellah Taia avait du potentiel mais qui n'est pas encore totalement au point... par manque de maturité parfois. J'avais parfois l'impression d'avoir affaire à un adolescent rebelle, certaines provocations mal placées... entre autres.

J'ai trouvé ses pensées souvent inachevées, manquant cruellement de profondeur, non abouties... et c'est ce qui m'a dérangé et manqué le plus en lisant ce roman. J'avais l'impression qu'on tenait à chaque fois le début d'une idée intéressante, mais il n'allait jamais jusqu'au bout, du moins pas assez loin pour moi.

Pour l'histoire du roman, il s'agit de celle de Slima et de son fils Jallal. Slima est une prostituée.

Les sujets abordés dans ce roman sont : la prostitution, le sexe, la religion, l'Amour, la spiritualité, le terrorisme, un peu de politique aussi...

Ce n'est pas une lecture que je recommanderai spécialement parce que je me suis quand même beaucoup ennuyée. J'aurai au moins découvert la plume de cet auteur dont j'entends parler depuis un bout de temps !

dimanche 8 septembre 2013

Un amour fractal - Ghizlaine Chraibi


Une bonne bouffée d'air frais, malgré l'humour amer de l'auteur et le caractère très dur du sujet de ce roman. J'ai quand même bien ri et j'étais incapable de le déposer avant la fin, alors bon j'ai passé un bon moment quand même !

Ghizlaine Chraibi est une peintre avant d'être une auteur, la couverture de ce roman représente d'ailleurs une de ses toiles. J'aime beaucoup et je trouve que ça reflète bien l'esprit d'Un amour fractal. 

Ce roman est encore une fois une histoire de mariage où l'amour est absent. Si dans Le bonheur conjugal de Tahar Ben Jelloun, il était inexistant chez les deux époux, ici nous retrouvons une épouse amoureuse et... soumise. Ou plutôt qui essaie de faire fonctionner ce couple, quitte à se soumettre à la folie de son cher mari !

Ito, notre personnage principal est une femme intellectuelle, peintre, la trentaine, issue d'un certain rang, qui va épouser Momo Le Bo, un homme riche et beau, occupant un bon poste de Directeur dans une entreprise, après avoir cumulé quelques bons diplômes à l'étranger. Bienvenue dans une société où les apparences ont le dernier mot !

Avec beaucoup d'humour, Ghizlaine Chraibi dénonce l'absurdité du cauchemar que doit vivre la femme d'un macho. L'enfer qu'elle doit accepter comme une bénédiction, avec le sourire, chaque matin et chaque nuit. 

Momo Le Bo a beau avoir fait de grandes études, sa mentalité de l'homme des cavernes de l'an 1 est restée intacte ! La femme est l'esclave de l'homme, elle a été créée pour le servir, le nourrir et lui laver son lingue sale. Élever les enfants, faire le ménage, les courses... etc. la liste est longue. Evidemment, interdit de sortir, interdit de parler à d'autres hommes, ni même d'écouter du jazz (ça mène direct en enfer...!), et interdit d'allumer le chauffage, ça consomme trop d'argent...

"Je n'existe plus. Tellement surveillée. Plus jamais regardée. Transparente. Inodore. incolore. Pusillanime. Et dès que je veux prendre ma place en parlant, on me traite de névrosée, de folle, et me prie de fermer ma gueule qui n'est d'aucun intérêt."

Un amour fractal nous montre comment cette femme va vivre cette relation où elle n'est jamais respectée, souvent insultée, le tout présenté avec beaucoup d'humour et en allant jusqu'à caricaturer plusieurs scènes. Comme on dit chez nous, quand on a trop de problèmes, on préfère en rire. C'est un petit peu la philosophie de l'auteur dans ce roman.

Mon extrait préféré :
"Mais l'homme de ma vie, celui qui a révélé la femme en moi, ne m'a pas aimée. Il m'a révélée pour mieux me tuer. On ne tue pas le néant, on tue ce qui existe, il avait donc besoin de me révéler avant."
Et celui-là aussi :
"Celui qui a été l'homme de ma vie est atteint. Sa pathologie n'est pas soignable, et de toute façon je ne suis pas médecin.
Nous ne sommes pas condamnés à sauver les autres. Lorsque la manipulation et la perversité sont omniprésentes, prendre la fuite est un signe de grand courage, et surtout pas de lâcheté. Nous ne sommes alors soumis qu'à la pressante nécessité de nous mettre à l'abri."
J'adore.

samedi 7 septembre 2013

Le bonheur conjugal - Tahar Ben Jelloun


Et quel bonheur ! A la fin de cette lecture, j'ai eu envie de plonger le nez dans un bon chick-litt qui me fera croire de nouveau que le bonheur conjugal existe vraiment, qu'il est possible, que deux êtres peuvent tomber follement amoureux, vivre des moments magiques et être heureux ensemble jusqu'à la fin de leurs jours ! 

Mais n'allons pas trop vite et commençons par le commencement. 

Tout d'abord, notons que c'est mon premier Tahar Ben Jelloun et ceci est son dernier livre paru en 2012 chez Gallimard. Depuis le temps que j'entends tout le monde le citer autour de moi, il était temps que je m'y mette. Cet écrivain est un must dans la littérature marocaine, et membre de l'Académie Goncourt, rien que ça.

J'ai tout de suite été agréablement surprise par la plume de l'auteur, poétique, métaphorique et donc créative, comme je les aime. J'ai tout de suite été séduite et compris que celle-ci allait être une bonne lecture. 

Pourtant cette lecture n'a pas été facile... si une chose est sûre c'est que je n'oublierai jamais ce livre. Jamais. A moins de devenir amnésique et de couper toute une période de ma vie, parce que désormais il en fait partie. 

Ce livre m'a trop parlé, je m'y suis retrouvée, j'y ai reconnu plusieurs réalités auxquelles je ne voulais pas croire, il m'a fait mal, il m'a mise dans un état de grande colère et si l'objectif de Tahar Ben Jelloun est de nous secouer et nous faire réagir, c'est réussi !

Le bonheur conjugal est l'histoire d'un mariage malheureux. Non, cet adjectif est trop doux pour l'alchimie qui opère entre nos deux tourtereaux. Reprenons. Le bonheur conjugal est l'histoire d'un mariage qui n'a rien d'un conte de fée.

C'est l'histoire d'un mariage mouvementé, où l'amour est un gros mensonge auquel personne ne croit, une grosse blague qui ne fait rire personne, et où l'amour est un vague souvenir à tel point qu'ils se demandent si leurs deux premières années de mariage, heureuses et amoureuses, ont bien eu lieu ou si ce n'était qu'un pur produit de leur imagination. A tel point qu'à la fin ils se demandent s'ils se sont jamais aimés vraiment.

Ce roman est l'histoire du mariage d'un artiste célèbre, originaire d'une famille distinguée, avec une fille plus jeune de 15 ans (si je me souviens bien), issue d'une famille campagnarde très modeste. Tout les sépare, mais l'amour rend aveugle et ils vont le regretter amèrement plus tôt qu'ils ne le pensent.

Ce roman nous montre l'enfer auquel peut tourner un mariage quand il n'y a pas de bases solides sur lesquelles il reposerait : l'amour et le respect. J'ajouterai même une complicité intellectuelle et sexuelle.

Ces deux époux ne feront que se déchirer mutuellement durant de longues années. Adultère, disputes violentes, mensonges, rage et dégoût... c'est tout ce qui régira leur vie commune pendant plus d'une décennie. Et durant mes longues heures de lecture, ma question existentielle ne me quittait pas : Pourquoi ne divorcent-ils pas b***** de m**** ????!

Mais apparemment le divorce n'existe pas au Maroc. On préfère mille fois être malheureux et rater sa vie plutôt que divorcer. Comme si c'était un grand péché.  
"Ils savaient qu'il ne me rendait pas heureuse, mais chez nous, on ne divorce pas, c'est une tradition."
Cette histoire se déroule quand même en 2003, aujourd'hui, 10 ans plus tard, j'ose croire que ce schéma de pensée est moins courant.

70% du roman est raconté du point de vue du mari, les 30% restant sont narrés du point de vue de la femme. J'ai trouvé cette approche intéressante, moi qui aime toujours avoir différents points de vue d'une même histoire.

Concernant les personnages, inutile de dire que je n'en ai apprécié aucun. 

J'ai aimé en revanche le style de Tahar Ben Jelloun, si je pouvais souligner mes passages préférés, pas moins de la moitié du roman y serait passée, et j'adore ce genre de livres ! 

Pour conclure, je suis ravie de cette lecture que je recommanderai certainement, d'autant plus que ce roman se lit très vite, même si ce n'est pas le livre le plus optimiste ou rêveur qui soit, comme nous le démontre ce dernier extrait :
"Les hommes sont tous des salauds et des lâches, lui dit-elle. Si tu ne les tiens pas, ils te feront les pires misères. Le mariage n'est rien d'autre qu'une déclaration de guerre célébrée en musique, avec de la bonne nourriture, des parfums, des encens, des beaux habits, des promesses, des chants, etc."
Charmant. 

vendredi 6 septembre 2013

Quitter le monde - Douglas Kennedy



J'ai enfin découvert la plume de Douglas Kennedy, cet auteur qui me tentait depuis longtemps, celui dont tous les titres m'attiraient et que j'étais sûre d'aimer. J'avais peur que ce pavé de 700 pages soit trop long à lire mais on le dévore en 2 ou 3 jours à peine.

La traduction est très fluide, on tourne les pages très vite et on ne sent pas les heures passer... Un bon livre quand on a envie de s'évader et de s'occuper l'esprit pendant quelques heures.

Quitter le monde m'avait attirée dès que je l'avais vu, ce titre me parlait beaucoup, j'aime bien la couverture et voir que c'est un pavé me promettait un long voyage solitaire comme je les aime en compagnie de bons livres, traitant de sujets plus ou moins personnels et plus ou moins profonds.

J'ai beaucoup aimé le début du roman, je l'ai adoré pour être plus exacte. Vers le milieu, j'étais un peu plus perplexe, je ne comprenais pas trop où l'auteur voulait en venir, ni quel était le but du roman. J'avais l'impression de regarder un film ou une série télé, plutôt que de lire un livre. Puis les cent dernières pages... disons que j'ai été un peu déçue. On se retrouve dans une enquête policière, et disons que j'aurai préféré une sortie plus méditative.

John Irving dit qu'il y a les auteurs qui écrivent pour nous faire réfléchir, et il y a ceux qui écrivent pour nous transmettre des émotions, les conteurs. Je pense que Douglas Kennedy fait partie de cette seconde catégorie. Et moi j'ai un plus grand faible pour la première.

Il reste que j'ai beaucoup aimé cette lecture qui a réussi à me transporter très facilement dès le début.

On y suit la vie de Jane Howard depuis son adolescence jusqu'à l'âge adulte. Fille unique d'un couple pas très heureux, son père les abandonnera, sa mère et elle, à l'âge de 13 ans. Sa mère est un vrai monstre (je ne la ménage pas, non), qui ne lui démontre aucune affection et l'accuse durant toute sa vie de l'échec de son propre couple ! Accuser son enfant de l'échec de son couple... Une mère totalement irresponsable, comme son mari aussi d'ailleurs qui coupe les ponts avec Jane et se contente de lui répondre avec des phrases courtes et méchantes quand elle essaie de garder un semblant de contact avec son père...

On devine déjà la quantité d'émotions dans laquelle Douglas Kennedy nous submerge.

Jane Howard vivra plusieurs moments difficiles dans sa vie, et le jour où elle lui offrira son plus beau cadeau, ce sera pour le lui reprendre juste après... Cruel life.

Douglas Kennedy a une culture générale impressionnante en littérature, en musique et en cinéma. Il m'a fait découvrir un bon nombre d'auteurs et de poètes que je ne connaissais pas du tout, et que je n'ai pas manqué de noter pour les découvrir l'année prochaine, comme Dreiser, Thomas Pynchon ou encore Samuel Beckett que j'avais déjà aperçu ici et là.

Je suis très curieuse de découvrir ses autres romans pour me faire une idée plus précise de cet auteur qui continue pourtant de m'intriguer...

Millénium (BD), tome 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - Sylvain Runberg & José Homs


Sylvain Runberg & José Homs ont décidé de reprendre la saga Millénium de Stieg Larsson en version BD. Ils sortiront six tomes en tout, soit deux tomes BD pour chacun des tomes de Larsson.

Étant une grande fan de cette saga, dont j'adore aussi l'adaptation cinéma suédoise (pas encore regardé la version américaine, vu que leur Lisbeth ne m'inspire pas du tout...), j'ai donc sauté sur cette BD dès que je l'ai aperçu à la librairie le mois dernier !

L'histoire est toujours la même, bien évidemment, ça va beaucoup plus vite que le roman, ce qui ne nous surprend pas, vu le format BD. Néanmoins, ça me désole de dire que je n'ai pas beaucoup aimé cette version. Dans une BD, nous apprécions avons tout les dessins, et ici ça n'a clairement pas été le cas. J'ai détesté les dessins. Lisbeth est moche comme pas possible, et Blomkvist a l'air d'un crétin.


Et c'est maintenant que je réalise que la BD qui m'intéressait en fait depuis plusieurs mois est la version américaine... sortie en 2012 déjà.


Je crois qu'entre les deux Lisbeth y a pas photo. ça me fera deux BD de Millenium à ajouter à ma bibliothèque alors, encore mieux !

jeudi 5 septembre 2013

4ème édition du Prix Littéraire de La Mamounia - Tahar Ben Jelloun... une victoire évidente ?

Pour la quatrième année consécutive, Le Prix Littéraire de La Mamounia décernera le prix du meilleur roman francophone marocain.

Le jury sera composé de 11 grandes personnalités littéraires, dont Marc Dugain et Douglas Kennedy... rien que ça ! La remise du prix aura lieu le 28 septembre à La Mamounia à Marrakech, où les 11 membres du jury auront la lourde tâche de désigner le meilleur roman parmi les 7 livres sélectionnés.


Tahar Ben Jelloun, l'auteur francophone le plus traduit au monde et dont la réputation n'est plus à défendre. Je suis même étonnée de le voir figurer dans cette sélection, pour moi il serait peut-être plus à sa place comme membre du jury...

Youssouf Amine Elalamy, un auteur que j'ai déjà eu l'occasion de rencontrer il y a quelques mois, je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir son univers, pourtant il compte déjà un peu moins d'une dizaine de romans dans sa bibliographie... mais ça ne saurait tarder !


Abdellah Taïa, un nom qui a fait couler beaucoup d'encre, notamment en assumant publiquement son homosexualité... un sujet encore tabou au Maroc. Mais ce n'est certainement pas sa sexualité qui le définit, cet auteur a déjà remporté un prix littéraire (Le Prix du Flore) en 2010 grâce à son livre "Le jour du Roi". Je n'ai encore jamais lu Abdellah Taïa, ce sera l'occasion grâce au Prix Littéraire de la Mamounia de cette année !

Amina el Alami Alaoui, il me semble que c'est son premier roman, une saga historique et familiale... Ce livre est dans ma PAL depuis plusieurs mois, il ne fait pas partie de mes genres littéraires préférés, mais je lui donnerai sa chance courant ce mois-ci !


Ghizlaine Chraibi, c'est l'unique roman des livres sélectionnés qui m'intrigue depuis un bon moment. J'ai entendu beaucoup de bien sur ce livre et j'ai toujours été tentée de le découvrir, il a rejoint ma PAL il y a quelques jours... Avis à venir !

Rachid O, je ne connais pas du tout cet auteur , pourtant il est édité chez Gallimard... je crois que ça veut tout dire ! C'est même son cinquième roman paru chez cette grande maison d'édition. Il me semble que les sujets traités dans ses romans sont les différences culturelles, notamment entre le Maroc et la France, ou encore l'homosexualité. En tout cas, j'essaierai de le lire d'ici le 28 septembre si je le trouve en librairie.

Mamoun Lahbabi, sera également de la partie avec son livre "L'épreuve de la passion", encore un auteur que je ne connais pas et je trouve bizarre de ne pas trouver la couverture de son livre sur le net... Je crois que c'est son deuxième roman.

Comme j'ai eu l'honneur et le grand plaisir d'être invitée à cette remise des prix (Un Grand Merci à Casa Express Éditions), j'ai décidé de lire les 7 livres sélectionnés avant le 28 septembre, afin de me faire une idée sur ces romans et profiter au mieux des délibérations du jury et de la rencontre avec les auteurs qui suivra !

Vous retrouverez donc mon avis sur ces romans sur le blog dans les jours qui viennent. Je n'arrive toujours pas à croire que je rencontre Marc Dugain, Douglas Kennedy et Tahar Ben Jelloun...

Les gagnants des éditions précédentes :
  • 2012 : "Triste jeunesse", de Mohamed Nedali
  • 2011 : "Le dernier combat du captain Ni'mat", de Mohamed Leftah
  • 2010 : "Les étoiles de Sidi Moumen", de Mahi Benbine

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