vendredi 26 août 2011

Nouveau challenge : Combats d’auteurs, round 1 : Richelle Mead vs L.J. Smith


Je viens de me laisser tenter par un nouveau challenge que j'ai découvert sur le blog d'Iluze, le challenge a été lancé le 1er août mais je viens de le découvrir, vaut mieux tard que jamais ! J'ai toujours adoré les battles, les rounds... etc. alors si en plus c'est littéraire c'est parfait !

Le challenge consiste à lire un maximum de livres d'un des deux auteurs, et de publier nos chroniques entre le 1er et le 15 novembre 2011. L'objectif n'étant pas de désigner le meilleur auteur mais plutôt de découvrir les deux à travers les chroniques des autres. Nous n'annonçons nos livres et l'auteur choisi qu'une fois les chroniques publiées pour garder le suspens !

Sur le site d'Iluze vous disposerez d'une proposition des œuvres de chaque auteur et plus de détails !

jeudi 25 août 2011

L'évangile selon Pilate (Suivi de Journal d'un roman volé) - Eric-Emmanuel Schmitt


Voici un livre qui m'aura beaucoup marquée et réconciliée avec Schmitt !

Ne connaissant presque rien sur le christianisme, cette religion m'a toujours semblé trop gentille, trop humaine, pour qu'elle attire suffisamment mon attention ; de toutes les religions monothéistes connues, c'est celle que je connaissais le moins, ce livre a donc été une vraie découverte et initiation pour moi. 

J'ai eu beau le lire avec une certaine indifférence au début, beaucoup de méfiance ensuite, il a fini par me posséder toute entière et je me suis très vite sentie enveloppée par les ruelles de Jérusalem, traînant le pas  quelques pieds derrière Yéchoua (Jésus en araméen), ce prophète que je ne connaissais presque pas.

Je n'ai compris le sens du titre qu'à la fin, n'ayant jamais entendu parler de Pilate... et le titre m'a fait encore plus d'effet lorsque j'ai lu "Journal d'un roman volé" et que j'ai compris que Schmitt était un peu Pilate.

Ce roman raconte donc l'histoire de Yéchoua, pas la version commune vulgarisée, mais celle racontée, pensée, analysée, résultat des longues réflexions d'Emmanuel (Schmitt). 

Parmi ses principaux objectifs celui de nous rapprocher de Yéchoua en tant qu'humain avant de nous le dévoiler en prophète, puis en insistant plus sur ses messages universels que sur ses miracles. 

J'ai été très touchée et impressionnée par la menace de ses messages à l'époque, je n'avais jamais réalisé leur caractère révolutionnaire pour l'existence humaine. 

Tous les Hommes sont égaux. La hiérarchie et le pouvoir deviennent alors ridicules.

L'amour, suprême, au-dessus de tout. Aimez-vous les un les autres, au point d'aimer son ennemi, parce qu'il n'y a que l'amour qui pourra mettre fin au conflit. Et enfin, je compris pourquoi il présenta la seconde joue pour être giflé encore...

Autant de noblesse et de convictions profondes que je porte en moi mais que je n'avais jamais soupçonnées dans le christianisme, sans doute parce que je n'avais jamais pris le temps de m'y arrêter pour le voir. Et je suis bien contente que ce soit Schmitt qui m'y initie.

Je n'ai pas envie de débattre sur les différents points cités par l'auteur et avec lesquels je ne suis pas d'accord, parce que ce qui compte pour moi c'est l'essence du message avant tout, le reste n'est que détails incitant aux conflits. Malheureusement, on a souvent la mauvaise manie, de laisser de côté l'essentiel sur lequel nous sommes tous d'accord, et nous entre-tuer comme des chiens sauvages à cause de futilités sur lesquelles nous différons, au point d'oublier l'essentiel.

J'avais lu certaines critiques et commentaires de lecteurs concernant ce livre et il y avait plusieurs remarques négatives concernant le "Journal d'un roman volé", disant qu'il leur a gâché la fin de leur lecture. 

Ce n'est pas du tout mon cas. Dans ces quarantaines de pages, Schmitt nous raconte ce qu'il a vécu avec le livre, il met le point sur certaines positions prises, s'est sans doute senti dans le devoir d'expliquer certaines choses, par respect pour la spiritualité du sujet, et moi je trouve que c'est tout à son honneur. J'y ai aussi découvert la spiritualité de Schmitt et celle de son père dans laquelle je me suis beaucoup retrouvée et pour qui j'ai ressenti beaucoup d'affection par conséquent.

Ce livre, je l'ai toujours évité en librairie, vu que je ne comprenais même pas le titre et que Jesus, je n'étais pas sûre que ce soit captivant. Je l'ai lu donc dans le cadre du "Baby Challenge Livraddict" concernant le genre "Contemporain", un autre livre excellent que j'ai découvert grâce à ce challenge qui décidément me comble vraiment !

dimanche 21 août 2011

Challenge Psy chez The Book Addictes !


Grâce à Hellocoton (ce site a presque changé ma vie cette année !) j'ai découvert le blog "De poche en poche" avec lequel je me suis tout de suite sentie sur la même longueur d'ondes, notamment avec la liste de ses lectures communes, contenant des livres que j'ai lus cette année ou qui sont prévus avant la fin de l'année !

Sur ce blog donc, j'ai découvert un excellent challenge organisé par un autre blog "The Book Addictes", ça en fait des délicieuses découvertes pour la soirée !

Le principe du challenge est de lire des livres tournant autour du thème de "Psy", pour plus de détails voir directement sur le blog "The Book Addictes" !

Pour ma part, ambitieuse que je suis, j'ai choisi de participer à la catégorie :

- Diagnostic : addiction à la lecture (plus de 5 livres) : voici en théorie mes livres choisis, parce que j'en ai déjà entendu parler ou croisé dans les librairies, ça ne m'étonnerait pas que j'en lise d'autres, ou plus !

Conroy Pat – Le prince des marées
Lehanne Dennis – Shutter Island
Schmitt Eric-Emannuel – Le visiteur
Yalom Irvin D. - Et nietzsche a pleuré
Yalom Irvin D. - La Méthode Schopenhauer

Le challenge se déroule du 20 août 2011 au 20 août 2012 ! Et pour participer n'oubliez pas de vous inscrire sur "The Book Addictes" !

jeudi 18 août 2011

La rêveuse d'Ostende - Eric-Emmanuel Schmitt

Après avoir fini la première nouvelle "La rêveuse d'Ostende" qui constitue 40% du livre, le livre compte 5 histoires, j'ai décidé d'arrêter.

Schmitt ne m'emballe plus du tout. Je le trouve très très moyen depuis quelque temps, il ne m'émeut plus, ne réveille plus rien en moi. Entre nous, c'est terminé ! Allez hop, au suivant !

mercredi 17 août 2011

La métamorphose - Franz Kafka


J'avais acheté ce livre quand j'étais au lycée je pense, je l'avais abandonné parce qu'un homme qui se réveille transformé en cafard et que ça ne surprenne personne plus que ça, ça me dépassait largement ! J'étais encore loin d'élucider l'absurde dans une oeuvre comme celle-ci sans aucune aide extérieure.

Il y a quelques mois je lisais Le mythe de Sisyphe de Camus et dans son appendice, il avait si bien analysé les oeuvres de Kafka que je me suis promis d'y retourner maintenant que j'étais plus mûre.


Mon impression sur "La Métamorphose" :

Je l'ai lu sans grand enthousiasme, j'avais hâte qu'on en finisse et je n'arrivais pas à vraiment voir ce qu'il y avait de philosophique et de profond dans ces quelques pages... Je crois que je ne ressens pas de plaisir à lire des styles qui ne sont pas très poétiques... Moi qui croyais détester la poésie, je m'étonne !

C'est un homme qui s'est réveillé transformé en cafard, OK. Sa famille a peur de lui au début, puis elle a honte de lui, puis elle le rejette et enfin elle cherche à s'en débarrasser. A ce moment-la, on dit qu'il est retrouvé mort, on ne sait pas si c'est vrai, on ne le saura jamais. La femme de ménage dit qu'elle s'est débarrassée du cadavre, mais ça aussi on ne saura jamais si c'est vrai. Sa famille après avoir fait un deuil express (quelques instants), elle décide de repartir d'un nouveau départ et réalise que leur vie sera tellement meilleure maintenant qu'il n'existe plus ! Ils commencent à faire des projets de leur nouvelle existence... Fin.

Sincèrement, ça n'a pas éveillé en moi une méditation ou un profond sens de l'analyse, je ne vais donc pas essayer de m'y mettre maintenant. Par contre dans l'appendice du livre de Camus "Le mythe de Sisyphe", il y a une excellente analyse du livre, et je prendrai un réel plaisir à la partager avec vous ! Je ne sais pas vous, mais moi j'adore comprendre, tout comprendre, et qu'on m'explique ! Alors quand en plus Camus me fait découvrir l'insoupçonnable dans cette oeuvre, je savoure !


L'analyse de l'oeuvre par A. Camus :

"Tout l'art de Kafka est d'obliger le lecteur à relire. Ses dénouements, ou ses absences de dénouement, suggèrent des explications, mais qui ne sont pas révélées en clair et qui exigent, pour apparaître fondées, que l'histoire soit relue sous un nouvel angle. Quelquefois, il y a une double possibilité d'interprétation, d'où apparaît la nécessité de deux lectures. C'est ce que cherchait l'auteur. Mais on aurait tort de vouloir tout interpréter dans le détail chez Kafka. Un symbole est toujours dans le général et, si précise que soit sa traduction, un artiste ne peut y restituer que le mouvement : il n'y a pas de mot à mot. Au reste, rien n'est plus difficile à entendre qu'une oeuvre symbolique. Un symbole dépasse toujours celui qui en use et lui fait dire en réalité plus qu'il n'a conscience d'exprimer. A cet égard, le plus sûr moyen de s'en saisir, c'est de ne pas le provoquer, d'entamer l'oeuvre avec un esprit non concerté et de ne pas chercher ses courants secrets. Pour Kafka, en particulier, il est honnête de consentir à son jeu, d'aborder le drame par l'apparence et le roman par la forme.
A première vue, et pour un lecteur détaché, ce sont des aventures inquiétantes qui enlèvent des personnages tremblants et entêtés à la poursuite de problèmes qu'ils ne formulent jamais.
[...] La Métamorphose, à son tour, figure certainement l'horrible imagerie d'une éthique de la lucidité. Mais c'est aussi le produit de cet incalculable étonnement qu'éprouve l'homme à sentir la bête qu'il devint sans effort. C'est dans cette ambiguïté fondamentale que réside le secret de Kafka. Ces perpétuels balancements entre le naturel et l'extraordinaire, l'individu et l'universel, le tragique et le quotidien, l'absurde et le logique se retrouvent à travers toute son oeuvre et lui donnent à la fois sa résonance et sa signification. Ce sont ces paradoxes qu'il faut énumérer, ces contradictions qu'il faut renforcer, pour comprendre l'oeuvre absurde.
[...] Ce qu'il faut retenir en tout cas, c'est cette complicité secrète qui, au tragique, unit le logique et le quotidien. Voilà pourquoi Samsa, le héros de La Métamorphose, est un voyageur de commerce. Voilà pourquoi la seule chose qui l'ennuie dans la singulière aventure qui fait de lui une vermine, c'est que son parton sera mécontent de son absence. Des pattes et des antennes lui poussent, son échine s'arque, des points blancs parsèment son ventre et - je ne dirai pas que cela ne l'étonne pas, l'effet serait manqué - mais cela lui cause un "léger ennui". Tout l'art de Kafka est dans cette nuance."
J'espère que son analyse vous aura éclairée, pour ma part, j'ai adoré !

Neige - Maxence Fermine


Il est 2h10 du matin, j'ai eu une journée pénible mais je ne veux me coucher avant d'écrire cette chronique. Lorsque je ne le fais pas tout de suite après la fin de la lecture, ça ressemble souvent à rien du tout. Ce livre mérite au moins ça. Et plus encore.

C'est un livre que j'ai lu d'une traite. Un livre dont chaque page m'a laissée sans voix. J'avais le sentiment de tourner des pages en cristal très fines, et sur chacune d'elles était écrit un grand secret. 

C'est magnifiquement bien écrit. C'est très intelligent. 

Intelligence, sensibilité, art, beauté, âme... Voici les mots maîtres de cet oeuvre. 

Oh, et simplicité ! Surtout.

Il est très court. Se lit très vite. Très beau. On voyage avec dès les premiers mots. Il va direct à l'essentiel et nous en apprend tant !

Je suis totalement sous le charme. Ma meilleure lecture pour cette année ? Il y a de fortes chances.

mardi 16 août 2011

La ferme des animaux - George Orwell


Voici un livre qui m'en a donné du fil à retordre ! J'avais déjà essayé de le lire il y a quelques années mais j'avais abandonné. Cette fois-ci je me suis résignée à le lire dans sa totalité surtout parce qu'il figurait sur la liste de mes deux baby challenge livraddict "Contemporain" et "Drame", et c'est là où je me dis que ces challenges ça a du bon !

Bizarrement, c'est un excellent livre mais j'ai eu du mal à le lire. Il est loin d'être ennuyeux mais je ne sais pas pourquoi il me pesait, je l'ai vécu comme une corvée. Pourtant, aujourd'hui, c'est bien un livre que je relirai encore et encore, parce que c'est l'un des rares livres qui raconte la bonne version de l'Histoire !

George Orwell est un génie, dans son livre il nous raconte l'histoire de la politique, des classes sociales, de la société, du capitalisme, du communisme... en douceur, à travers une mise en scène jouée par des animaux. Et tout au long du livre, on subit des petites décharges électriques qui nous réveillent à chaque fois qu'on ne peut s'empêcher de comparer et de comprendre son message... Je n'ai pas arrêté de comparer les personnages de l'histoire avec les personnages de l'Histoire, les politiques actuelles, le monde de l'entreprise... etc. Il a été excellent. Lui, il n'a pas écrit en vain et a eu raison d'écrire. Un vrai écrivain pour moi.

Un livre qui doit être lu par tous à mon sens. Il m'a réveillée et a changé ma vision de plein de choses, il m'a beaucoup éclairée, et ça, ça ne m'arrive pas tout le temps ! Une fois tous les 2 ou 3 ans peut-être...

vendredi 12 août 2011

Auprès de moi toujours - Kazuo Ishiguro


Voici un livre qui a fait son effet sur moi quelques heures après avoir tourné la dernière page. J'étais sans doute trop plongée dans l'histoire pour méditer dessus, pourtant une question ne quittait pas mon esprit tout au long de cette lecture : est-ce que cette histoire est 100% fiction ? C'est dire que M. Ishiguro l'a si bien racontée, avec tellement de détails, et dans autant d'intimité qu'il est difficile d'admettre que ce soit imaginé dans sa totalité, mais elle ne peut être réelle, n'est-ce pas ?... Ce qui m'a intriguée et beaucoup impressionnée aussi, c'est que l'auteur soit une fille quand l'écrivain est un homme, ce n'est pas une première me direz-vous, mais il a tellement maîtrisé cet univers féminin qu'on aurait pu croire qu'il a transmis une histoire racontée par une femme, parce que seule une femme sera capable de la raconter avec autant d'authenticité... Ou il est juste un fin psychologue.

Le sujet est hautement perturbant, il a imaginé un monde où le clonage humain serait légal et où des écoles seraient créées spécialement pour l'éducation de ces élèves clones qui n'ont été créés que pour être donneurs d'organes jusqu'à périr... 

Un livre qui pousse à réfléchir sur ce sujet perturbant qu'est le clonage, les limites de la science et du pouvoir de l'Homme, et surtout ce sujet tabou qu'est l'âme.


Un livre à découvrir.

P.S : Voici un autre avis à lire !

vendredi 5 août 2011

Stephen King, les classiques & moi

Cet article sera différent des autres vu que je n'y parlerai pas d'un livre particulier, mais d'auteurs et de styles... avec lesquels j'ai beaucoup de difficulté à accrocher !

ça va faire presque un mois que je n'ai pas lu de livres complets et ça me stresse et ça me frustre et ça m'énerve ! Il y a une part de bien-être qui me manque à cause de ça.

Mon style c'est surtout le contemporain, le drame aussi quoi que difficilement. Néanmoins, j'aime m'aventurer dans de nouveaux genres, quitter mes zones de confort, aller explorer de nouvelles terres de peur de rater quelque chose, surtout si les dits nouveaux genres sont entourés de beaucoup d'enthousiasme, de critiques très positives et quand ils ont fait leurs preuves auprès de plusieurs générations aussi parfois, quitte à faire l'unanimité !

C'est ainsi qu'en lisant plusieurs critiques positives de "ça" de Stephen King je m'étais dit que je ne raterai pas ce livre si je tombais dessus, d'autant plus que plusieurs personnes disaient dans leurs commentaires que ce livre les avait marqués à vie... etc.



En plus, cet auteur est très connu, il a écrit tellement de livres, je me suis dit que je devrai au moins en lire un, découvrir cet écrivain... etc. mais entre nous, ça n'a pas marché. C'est nul parce que j'avais acheté les 2 tomes + un autre livre du même auteur. Tant pis, ça attendra dans ma bibliothèque, le jour où j'aurai peut-être envie de les lire ou de les offrir !

Le style ne m'a pas accrochée, même si ce n'est pas forcément ennuyeux, même s'il s'y passe des choses et même s'il développe des idées intéressantes. Et même s'il s'attarde beaucoup sur les profils psychologiques de ses personnages et que j'ai tendance à adorer ça en général, ici je ne sais pas pourquoi ça ne me passionne pas... ça manque de rêve et de poésie je trouve, ça sent le vieux film américain en fait, écrit par un vieux qui ne m'inspire pas du tout, et le tout manque terriblement de couleurs ! D'après les lecteurs, King est comme ça, il est lent, il prend son temps pour planter le décor avant de se lancer, et que pour savourer un King il faut être patient et que tout ses fans savent ça ! Sauf que je ne suis pas du tout du genre patient lorsqu'il s'agit de consommer ! ça va faire un mois peut-être que j'essaie d'avancer sur ce livre, mais je n'arrive pas à lire plus de 4 à 10 pages d'affilée, alors au bout de 90 pages, j'ai décidé d'arrêter. Comme me l'a si bien dit Frankie, il y a tellement de bons livres qui nous attendent, pourquoi me forcer avec celui-ci ?

Stephen King ne m'avait jamais attirée en librairie, je me suis laissée tenter suite à des chroniques mais finalement, je m'en remets à mon premier instinct.



Comme ça n'avançait pas, j'ai essayé de lire d'autres livres en parallèle, le succès fou de Jane Austen m'attire depuis plusieurs mois déjà, j'ai acheté 3 de ses livres, tellement ce sont des must et que je dois les lire ! J'ai essayé de commencer avec Emma dans le cadre d'une lecture commune mais, comment dire... les classiques c'est trop lent pour moi ! Ils sont lents et longs... ça ne me prend pas... ils sont cools mais je crois que je m'ennuie, c'est tout. Je crois que j'ai besoin d'émotion, qu'on me choque, qu'on me touche, qu'on secoue mes neurones ou qu'on me fasse rêver pour que j'apprécie une lecture... 

Alors, Jane Austen attendra.



J'ai essayé de lire Les hauts de hurlevent aussi, et même si le personnage m'a bien énervée dès le début et que ça aurait pu me tenir en haleine pour lire la suite, le cadre ne m'a pas charmée... Je repose ce livre aussi, j'y reviendrai un autre jour.



J'ai aussi essayé de lire La ferme des animaux de George Orwell, j'en suis arrivée à la moitié, je le finirai plus tard aussi... C'est un livre très très intéressant, mais disons que je ne suis pas d'humeur je crois pour un style anglais parlant de politique, de communisme... etc.

Finalement, je pense que tous ces livres sont excellents, c'est juste que ce n'est pas le bon moment pour moi. Je n'ai pas la concentration nécessaire pour ce genre de lectures maintenant. J'ai la tête préoccupée par d'autres choses, alors à moins qu'on arrache mon attention, il est difficile de m'intéresser longtemps ! Ce sont des livres que je lirai quand je serai plus calme... zen, et apaisée... ou alors n'est-ce pas au livre de me procurer cet état d'esprit après tout ?

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