jeudi 2 mai 2013

Thérèse Raquin - Emile Zola


Mon premier Zola, je ne me serai peut-être jamais décidée à lire un de ses livres si je n'avais été encouragée par la blogosphère. J'ai toujours fui Zola et Balzac, pensant que leur style serait trop soutenu et compliqué pour moi. J'ai découvert Zola aujourd'hui avec ce roman, et je suis contente que ce soit celui-ci.

Thérèse Raquin est le premier roman à succès de Zola, il l'a écrit à l'age de 27 ans, avant de se lancer dans sa série Rougon-Macquart qui compte 20 de ses romans.

Cette lecture a été intense, arrivée aux dernières pages j'avais l'impression que j'allais mourir... J'étais en train de déjeuner, et j'en avais perdu l'appétit. Je suffoquais sous la plume de Zola, et j'avais hâte d'en finir. Je crois que j'ai vécu cette lecture comme une possession, j'étais hantée par ce roman, ses personnages et ses angoisses ! Tout au long de ma lecture, je me demandais dans quelle catégorie je classerais ce roman, maintenant je crois bien que ce sera l'horreur.

Zola nous raconte l'histoire de Thérèse Raquin, une jeune fille métisse, de père français et de mère algérienne, dont elle aurait hérité le côté "sauvage" africain... Confiée par son père dès sa naissance à sa tante, elle grandit auprès de son cousin Camille, un enfant chétif et souvent malade. Elle dut subir une éducation bien singulière, qui l'obligea à refouler sa vraie identité durant plusieurs années... C'est ce côté de l'histoire qui m'a le plus intéressée et passionnée dans le roman.

Elle épousera son cousin "par évidence" mais va très vite sombrer dans l'adultère... Et c'est là où la véritable histoire commence.

J'ai trouvé le style de Zola très ordinaire, ce que je veux dire c'est qu'il n'use pas de mots difficiles comme je le craignais, mais sa plume elle, est loin de l'être. Je crois que son talent réside dans sa capacité à nous prendre par la gorge et nous faire vivre ses personnages d'une façon très dense. Du moins, c'est comme ça que j'ai vécu ma première expérience avec Zola.

J'ai découvert avec Zola le naturalisme, et j'ai bien envie d'en lire d'autres, les 20 romans du Rougon-Macquart pourquoi pas ? D'ailleurs, mon prochain Zola, j'aimerai bien que ce soit La fortune des Rougon.

4 commentaires:

WolfsRain a dit…

Ce roman me tente bien. De Zola, je n'ai lu que Nana et L’Assommoir, ils sont tous les deux bons.

On m'a conseillé Au bonheur des dames aussi qui semble se lire assez facilement.

Comme toi, j'aimerais bien commencer dès le début avec La fortune des Rougon.

Vu que tu parles de Balzac, je ne peux m'empêche de te conseiller Le père Goriot ainsi qu'Eugénie Grandet. Ils sont vraiment excellents. De bonnes intrigues doublées d'un style d'écriture qui mérite toutes les éloges.

Hajar a dit…

Je prends note pour Balzac, je ne l'ai encore jamais lu il me semble ! J'ai un doute concernant le lycée, mais je ne m'en souviens pas en tout cas...

safaa a dit…

J'ai Germinal et je voudrais m'acquérir Nana. Sinon, j'ai eu ma dose avec Balzac justement au lycée, précisément eugénie grandet et le père Goriot... Sa description est lassante il faut dire!

Hajar a dit…

@Safaa : Ah je ne suis pas pressée pour Balzac !

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