vendredi 19 avril 2013

Le dernier paradis de Manolo - Alan Warner


Mon premier livre reçu dans le cadre des partenariats organisés par Livraddict chaque vendredi soir sur le forum. Je remercie la team pour l'organisation des partenariats, et la maison d'édition Points pour l'envoi du livre !

En lisant le synopsis du roman sur Livraddict, je me suis dit que ce roman allait me faire vivre une expérience que je ne risquais pas d'oublier. L'histoire est celle d'un homme âgé d'une quarantaine d'années, grand séducteur, au niveau de vie assez aisé, qui apprend soudainement qu'il est atteint du SIDA. Il décidera d'héberger un immigrant clandestin chez lui, pour lui raconter sa vie...

Avouez que c'est alléchant comme résumé ! Moi, en tout cas, j'étais bien emballée. L'histoire commence très vite, et nous rentrons dès les premières pages dans le vif du sujet. Malheureusement, ce sera tout... ou presque. 

Je m'explique. Le roman n'est qu'une narration du passé de l'auteur. Alors que nous brûlons d'impatience de connaître l'évolution de l'histoire, et de sa vie, maintenant qu'il sait qu'il a le SIDA, l'auteur ne fait que nous raconter son enfance, ses premières fois, ses deux mariages ratés, le quotidien de son pays durant la guerre, et l'ascension sociale de ses parents... Autant dire que je m'en moquais royalement, et que tout ce qui m'intéressait était le présent, qui malheureusement pour moi, ne semblait pas être le souci premier de l'auteur ! Cette lecture m'a laissé comme un goût de frustration !

Ce roman m'a déçue, et je crois bien que c'est la première fois que ça m'arrive avec cette maison d'éditions que j'adore d'habitude. C'est bien grâce à eux que j'ai dévoré tous mes Gaarder !

La fin de l'histoire est vraiment... absurde ? Le dénouement m'a encore plus frustrée et désespérée que l'intrigue.

Finalement, peut-être que le message de l'auteur c'était ça. Avoir le SIDA ne change pas forcément nos vies, on poursuit sa vie de tous les jours et on fait comme si le maladie n'était pas là. Je me suis aussi dit que c'était peut-être une forme de déni que l'auteur a voulu nous montrer... Ou encore, peut-être qu'une fois qu'on sait que la mort n'est pas loin, nous préférons replonger dans notre passé, le revivre encore et encore... comme pour espérer ne jamais mourir, nous accrocher à lui en espérant fuir à la mort... ou encore parce que nous réalisons qu'aujourd'hui ce passé-là constitue la majeure partie de notre vie, et que ce qui reste à venir n'en constituera pas grand chose.

J'ai été déçue par ce roman, j'ai trouvé l'histoire finalement hors sujet par rapport au résumé, et le style de la traduction m'a laissée fort indifférente. Dommage...

2 commentaires:

Audrey a dit…

Ah bah nous avons eu toutes les deux le même ressenti sur ce livre.. J'imaginais cette histoire de la même façon que toi. Je n'ai pas trop compris pourquoi l'auteur a autant mis la maladie de côté par la suite.

Emilio Fernandez a dit…

Bonjour comment allez-vous?

Mon nom est Emilio, je suis un garçon espagnol et je vis dans une ville proche de Madrid. Je suis une personne très intéressé de connaître des choses aussi différentes que la culture, le mode de vie des habitants de notre planète, la faune, la flore et les paysages de tous les pays du monde etc., en résumé, je suis un personne qui aime les voyages, l'apprentissage et le respect de la diversité des gens de partout dans le monde.

J'aimerais voyager et rencontrer en personne tous les aspects mentionnés ci-dessus, mais malheureusement, cela coûte très cher et mon pouvoir d'achat est assez faible, alors j'ai imaginé un moyen de voyager avec l'imagination dans tous les coins de notre planète. Il y a quelques ans j'ai commencé une collection de lettres envoyées à mon adresse. Mon objectif était d'avoir au moins 1 lettre de chaque pays du monde. Cet objectif modeste est possible d'obtenir dans la plupart des pays, mais malheureusement il est impossible à réaliser dans d'autres territoires par des plusieurs raisons, soit parce qu'ils sont des pays en guerre, soit parce qu'ils sont des pays avec a extrême pauvreté, soit parce que pour n’importe pas quelle raison, la système postal ne fonctionne pas correctement.

Pour tout cela, je voudrais vous demander une petite faveur:
Pourriez-vous avoir l'amabilité de m'envoyer une lettre par courrier traditionnel de Maroc? Je comprends parfaitement que vous pensez que votre blog n'est pas le lieu approprié pour demander cela, et même, très probablement, vous ignorerez ma lettre, mais je voudrais appeler votre attention sur la difficulté de recevoir une lettre de ce pays, et aussi je ne connais personne, ni où écrire en Maroc afin de compléter ma collection. Une lettre pour moi, c'est comme un petit souvenir, comme si j'ai visité ce pays avec mon imagination et en même temps, l'arrivée des lettres provenant d'un pays est un signe de paix et de normalité et en même temps, une façon originale de promouvoir un pays dans le monde. Mon adresse postale est la suivante:

Emilio Fernandez Esteban
Calle Valencia, 39
28903 Getafe (Madrid)
Espagne

Si vous voulez, vous pouvez visiter mon blog :

www.cartasenmibuzon.blogspot.com

Là, vous pouvez voir toutes les lettres que j’ai reçu de presque tous les pays du monde.

Enfin, je vous remercie profondément l'attention dédiée à cette lettre, et si vous pouvez m'aider ou non, je vous envoie mes meilleurs voeux de paix, de santé et de bonheur pour vous, votre famille et tous vos êtres aimés.

Cordialement

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