Quand on n'arrive plus à apprécier les Grands, comme Kafka, je me demande si les livres commerciaux d'aujourd'hui n'abrutissent pas la population.
Je lis de plus en plus de critiques littéraires, où l'on n'accorde pas aux grands auteurs leur vraie valeur. En plus du fait qu'ils ne sont pas aussi lus que le contemporain, la fantasy ou la bit lit de nos jours, mais lorsque c'est fait, on constate que le lecteur s'est ennuyé, il a eu du mal à finir le livre et je suppose que dans la plupart des cas, la dernière page est tournée, le livre rangé, et le lecteur n'a pas compris ce que l'auteur a essayé de lui dire durant ces centaines de pages.
Ce qui nous donne à la fin une critique légère où le lecteur s'étonne d'avoir eu besoin de trois jours pour finir 300 pages alors que d'habitude, pour les autres livres, il les dévore en moins d'une heure... Il trouve le style froid et il reste insensible au livre. Il ferme un Orwell en lançant un mouais, j'ai pas aimé ! Mais tout ça, moi, me fait réfléchir.
Quand on n'arrive plus à apprécier ni à reconnaître les grands penseurs de l'humanité, je trouve ça un peu grave. Comme si la littérature aussi devenait superficielle. De nos jours, tout le monde écrit des livres. C'est devenu facile. C'est devenu un business comme un autre. L'essence de l'écriture s'est évaporée et je trouve ça très dommage.
Mais bon, je pense que chacun de nous lit pour une raison, et ce que cherche chacun à travers la lecture définit ses choix, et évidemment chaque choix se respecte.
Je pense que certains lisent pour se divertir, d'autres lisent pour apprendre des leçons de vie de celles des autres, et enfin il y a ceux qui lisent essentiellement des essais et les livres des plus grands écrivains et penseurs pour la plupart morts il y a belle lurette !
Et là je me dis que peut-être à force de produire des livres uniquement divertissants pour les jeunes, et s'ils ne lisent que ces livres pendant un bon bout de temps, ils ne seront plus capables de suivre Kafka, Tolstoï ou Nietzsche... etc. Ils les trouveront froids, pessimistes et les balaieront d'un geste de la main. Ça me dérange.
J'ai toujours vu l'écriture comme un trésor, une trace laissée dans ce monde, une trace de nos pensées, qui nous survivra. Et si l'on a tenu à laisser cette trace c'est parce qu'il y avait des messages importants à nous transmettre, c'est aussi parce qu'ils sont arrivés à des vérités qu'ils avaient peur de voir disparaître avec eux, et qui étaient assez importantes pour eux pour estimer qu'elles doivent rester en vie et soient transmises aux générations futures.
C'est pour ça que j'aime les livres et l'écriture, et ce sont ces livres qui m'intéressent avant tout. Il y a des livres à lire obligatoirement pour en apprendre plus sur notre monde, sur nous-même, sur notre Univers, sur les autres et sur tout le reste. Une fois ces grands livres lus, nous pourrons ensuite passer aux livres divertissants, ou faire des pauses de nos lectures sérieuses de temps à autre pour lire des livres de divertissement.
Je n'ai souvent lu que des essais et des oeuvres que j'estime devoir lire avant de mourir et le plus tôt possible, parce que j'estime que nous existons aussi pour poursuivre le travail de ces penseurs, pour que l'esprit humain continue d'évoluer, et que nous ne sommes pas là que pour consommer et chier. Les romans étaient pour moi un divertissement et je les considérais presque comme une perte d'argent et de temps. Puis j'ai découvert Livraddict et je me suis mise à lire beaucoup de romans depuis un an. Cette année, j'ai décidé de participer à plusieurs challenges pour découvrir différents genres que je n'ai jamais lus comme les mangas ou la fantasy. C'est pour dire que je ne me ferme pas aux autres genres et que j'aime bien explorer de nouveaux horizons.
Maintenant, évidemment, chacun lit pour ses propres raisons comme j'ai dit mais je trouve quand même dommage de passer à côté de grands penseurs, ou de tenir leurs livres entre les mains sans se douter du poids du savoir qu'ils contiennent, et les mettre sur le même pied d'égalité que des romans de divertissement qu'on lit en quelques heures. Alors que ces livres méritent qu'on s'arrête plusieurs fois, qu'on les analyse, qu'on les relise, souvent, pour mieux les comprendre.
Ou alors, nous sommes la génération du zapping, la génération pressée, pressée de tourner le nombre maximum de pages et de dévorer un maximum de livres, qui n'a plus le temps de s'arrêter et réfléchir, qui n'a plus le temps pour rien en fait, et qui ne fait pas trop la différence entre la quantité et la qualité. On n'a plus d'yeux que pour les paillettes, le brillant et le sucré.
17 commentaires:
je ne peux qu'approuver ton article. C'est bon de se retrouver avec un vrai classique entre les mains. De continuer la pérennisation de l'histoire, de la réputation de l'auteur.
Malheureusement certains auteurs classiques sont moins faciles ou accessibles à une époque de sa vie. Il y a un âge pour chaque oeuvre. On ne lit pas de la même façon Jane Eyre à 20 qu'à 40 ans.
Mais j'adore ce moment depuis quelques mois de lire de la littérature. Celle où on sait que chaque mot est pensé, qu'il y a un contexte quand l'auteur a écrit l’œuvre. Et que maintenant on a le recul nécessaire pour appréhender l’œuvre et sa complexité spatio-temporel.
Mais pour moi tout livre a le droit d'être lu. Classique ou pas. Il faut juste ne pas les oublier et les glisser entre deux lectures plus fantaisistes, peut être plus simple. Mais c'est tellement réjouissant de les lire!
Les classiques ne sont tout simplement pas accessible à tout le monde, ou du moins, comme dit Léa pas à n'importe quel âge. Par exemple, tu aimes lire des essaies philosophiques, moi j'en suis incapable. Ce n'est pas faute d'avoir essayer, mais je n'y parviens pas. Pourtant j'étais passionnée par la philo en terminale, puis mes années prépa m'en ont dégoutté.
Je te comprends, car pour moi, c'est important de lire des classiques, et à une époque, je n'envisageais pas de lire autre chose. Mais je comprends que certaines personnes passent à côté de certains auteurs et de certains livres. Pour Kafka, honnêtement, je n'ai jamais vraiment réussi à accrocher, peut-être parce que là aussi, c'est un peu philosophique et que je suis définitivement imperméable, je ne sais pas.
Je reste sur le principe que l'important c'est de lire, car malheureusement, il y a vraiment beaucoup de gens qui passent à côté de ce bonheur, et j'ai lutter pendant longtemps pour que cher et tendre s'y mette, et il vient tout juste de céder !
Alors là, je suis mitigée. D'un côté, comme toi, je suis parfois interloquée de voir des oeuvres comme (je cite un exemple vu récemment) Roméo et Juliette traitées en trois lignes avec un commentaire lapidaire du style "une grande histoire d'amour" (si la personne a aimé) ou "je me suis ennuyée" (si la personne n'a pas aimé)...Mince, c'est quand même Shakespeare, les enfants !
Mais d'un autre côté, je dis ça parce que j'adore Shakespeare. Alors que par exemple, je n'ai pas du tout aimé 1984 d'Orwell (puisque tu le cites) et que je l'ai donc dit dans ma chronique. Et il y a tout un tas d'auteurs classiques que pour ma part je trouve illisibles. Donc je peux comprendre qu'on puisse ne pas aimer certains grands auteurs encensés par tout le monde depuis des décennies. La lecture est subjective, quoi qu'en on dise !
De plus, tes propos me gênent un peu parce qu'il me semble y déceler une sorte de snobisme littéraire (peut-être que je me trompe hein ^^), chose que j'ai en horreur et que je combats énergiquement.
"Il y a des livres à lire obligatoirement pour en apprendre plus sur notre monde, sur nous-même, sur notre Univers, sur les autres et sur tout le reste. Une fois ces grands livres lus, nous pourrons ensuite passer aux livres divertissants, ou faire des pauses de nos lectures sérieuses de temps à autre pour lire des livres de divertissement."
Je ne suis pas d'accord avec toi. Certes, j'ai aussi des romans dont je pense que tout le monde devrait les avoir lus, mais d'une part on a tous des romans dont on pense qu'ils devraient lus, ce qui fait que ce ne sont pas les mêmes pour tout le monde ; et de l'autre, combien de gamins ont a dégoûtés de la lecture avec les lectures scolaires obligatoires de grands auteurs ?
Personne je ne lis pas pour apprendre, je lis parce que j'aime ça. Et oui j'ai appris des tas de trucs au passage, mais ce n'était pas le but premier. Et c'est aussi bien, parce que du coup j'en suis venue à découvrir des auteurs et à lire de moi-même des livres que je n'aurais probablement pas aimé si l'on m'avait forcée à les lire. Non, la lecture n'est pas un devoir, ce n'est pas un pensum que l'on doit s'infliger, en s'accordant de temps en temps une pause divertissante avec un genre plus léger. Sauf si c'est notre conception propre de la lecture, mais alors à ce moment-là, ça ne regarde que nous.
Voltaire (pour citer un grand auteur) disait que "tous les genres sont bons, sauf le genre ennuyeux", c'est devenu l'une de mes maximes. Dire que lire des romans ou un certain genre de romans est une perte de temps, c'est injuste et réducteur. Qui te dit que les personnes ne lisant maintenant que de la fantasy n'ont pas eu précédemment une période où elles ne lisaient que des classiques ? Ou qu'une personne (et là je pense aux jeunes) ne lisant que de la YA maintenant ne lira pas des classiques plus tard ? La lecture mène à la lecture, tous genres confondus. D'ailleurs, tu cites ton propre exemple, en disant que as commencé à lire de nouveaux genres, comme quoi ^^.
"Mais bon, je pense que chacun de nous lit pour une raison, et ce que cherche chacun à travers la lecture définit ses choix, et évidemment chaque choix se respecte."
Là nous sommes d'accord :)
J'espère que je n'ai pas été trop véhémente dans mon commentaire mais ton billet m'a vivement intéressée et m'a fait réagir :D
@Elizabeth-Bennet : Merci pour ton loooong commentaire ! :D Bon, je te répondrai concernant le "snobisme", je sais que je suis plutôt du genre très (trop ?) sérieuse et très (trop ?) exigeante, ce qui explique mes "priorités" littéraires, même si comme je l'ai dit, depuis un an, comme on peut le voir sur le blog, je lis un peu de tout. D'ailleurs, moi aussi, je recommande plein de romans à lire absolument, et comme a dit @Coline chacun ses préférences et ce qu'il peut/aime lire ou ne pas lire. D'ailleurs, j'ai bien aimé "La lecture est subjective, quoi qu'en on dise !" c'est totalement vrai !
Je ne suis pas d'accord avec toi. Je partage plutôt l'avis d'Elisabeth.
Je fais parti de ces gens qui pensent que ce qui compte, c'est que les gens lisent, peu importe le bouquin qu'ils ont entre les mains tant qu'ils en lisent un.
La lecture doit demeurer un plaisir et non une obligation. Si les jeunes et les moins jeunes (dont moi) ne veulent pas lire de classiques, je ne les blâmerai pas.
Enfin quelqu'un qui parle de classiques et d'autre chose que les dernières sorties du mois. Sur certains sites, on ne voit que ce type de lecteurs: chick-litt, bit-litt, fantasy, policier etc. Et quand je publie un article sur Jean Ray ou Zola, je n'ai pas ou peu de commentaire! C'est affligeant, parfois ;)
@Sasha : Je te comprends et d'ailleurs je ne dis pas le contraire, ce que je voulais dire surtout c'est juste que c'est dommage lorsqu'on ne sait plus reconnaître de grands écrivains et de grandes œuvres qui sont quand même un poids lourd dans la littérature... etc. Peu importe pour moi le genre de livres lu par les lecteurs, d'ailleurs moi aussi j'en lis pas mal.
@Naïra : Je sais très bien ce que tu veux dire ;)
Quand j'étais jeune, je lisais beaucoup plus livres dits sérieux que maintenant, Sartre, Camus et j'en passe. J'alternais avec des lectures plus légères. Maintenant, je n'ai plus franchement envie de me prendre la tête lors d'une lecture et j'ai envie qu'il me fasse rêver. Mais ça peut être aussi avec des classiques intemporels. Mais je t'avouerais que tout ce qui est essais ou philosophie me barbe et que je les évite.
Pour ce qui est de ton article, je le trouve très bien, très réfléchi mais je pense qu'il ne faut pas opposer ceux qui lise de la littérature sérieuse à ceux qui lisent de la "sous-littérature" comme la qualifiait le prof de littérature de mon fils. Je pense qu'on lit pour plein de raisons et qu'elles sont toutes bonnes.
Voilà un article très intéressant. Je suis d'accord avec ce que tu dis en partie. Certains livres sont absolument fondamentaux dans notre culture, notre appréciation du monde, notre approche du vivant. Mais comme il semble avoir été dit dans les commentaires, on n'est pas toujours prêts à lire tel ou tel livre. J'ai été plongée dans le monde de Proust très tôt, ma mère m'en parlait, me faisait écouter Du coté de chez Swann lu par Dussolier à 12 ans, et du coup, à 17 ans, j'étais prête à l'apprécier, je pense, à sa juste valeur. Pour beaucoup, Proust reste hermétique une bonne partie de la vie, si ce n'est pas la vie entière.
Comment juger qu'un livre est plus important qu'un autre, dans les classiques du moins ? J'ai adoré Le joueur d'échecs, mais Anna Karénine m'a donné envie de me flinguer. Je n'ai jamais lu un Zola mais je suis une grande admiratrice de Balzac. Il y a des livres qui font écho en moi, et d'autres non. C'est une question de personnalité, de moment aussi, c'est pourquoi il m'arrive de lire plusieurs livres à la fois afin de pouvoir choisir ce qui va répondre à mon état d'âme et mon humeur.
J'ai fait une prépa lettre, et j'ai dû me forcer à lire des livres que j'ai détestés profondément. Les étudier a parfois été un supplice. Je ne renouvellerai pas cette expérience : la lecture doit en effet apporter de grandes choses, mais elle doit intéresser, sinon on n'en retient rien. J'ai lu "Le Rouge et le Noir" beaucoup trop jeune à mon gout, je n'en ai pas retenu une ligne, ni une action.
Aucun livre ne peut être une perte de temps puisque même si ça sera un marc lévy, il pourra nourrir le lecteur et lui apporter ce dont il a besoin à cet instant précis de son existence.
Et puis, à l'époque aussi, écrire était un business, ce n'est pas une mode, sauf que c'est bien plus répandu puisque la population s'est bien multipliée et qu'écrire n'est plus considéré, comme du temps de Molière, comme une hérésie...
Enfin, je pense que tous les livres ne sont pas accessibles à tous. J'ai beau essayer certains bouquin, impossible qu'ils retiennent mon attention, quoi que je fasse. Alors je passe à quelque chose de plus parlant pour moi...
Ton article est très intéressant mais je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. Il ne faut pas oublier un aspect important de la lecture: son côté distrayant. On lit aussi - et parfois surtout - pour se distraire. Si on n'a pas envie de lire les écrivains du 19ème siècle, pourquoi pas? Si on trouve ennuyeux Orwell, pourquoi pas? On lit pour se faire plaisir, pour se faire peur, pour le suspense, pour s'évader. Tout cela pour dire qu'il y a plusieurs types de lecteurs, et il faut l'accepter. Chacun a ses propres goûts. Je pense que l'important est de lire, et au final, peu importe ce qu'on lit. Évidemment c'est un peu dommage de se cantonner à du Marc Levy, certes, mais je veux dire par là que la lecture doit rester un plaisir, et qu'il ne faut pas systématiquement la prendre au sérieux.
Thumbs up.
J'aime beaucoup ton article et les commentaires qui vont avec illustre a merveille ton raisonnement.
Socrate est mort (harry potter l'a tue) Socrate est un homme, tout les Hommes vont mourir)
@Rafi : Merci, j'aime beaucoup ton commentaire ! :)
Merci pour ce texte dans lequel je me retrouve beaucoup. J'ai commencé à lire autre chose que des classique l'an dernier, quand j'ai découvert les youtubeuses littéraires.
Je me suis dit que c'était rafraichissant de se tourner un peu vers la chick-lit par exemple, qui me permettait de me détendre. Mais je commence un peu à saturer, pour moi, oui c'est une perte de temps (bon des fois c'est agréable de perdre son temps).
Mais à l'instar de Elizabeth-Bennet, quelqu'un qui traite un classique comme un livre banal ça me débecte. Quelqu'un qui lit les Fourberies de Scapin et qui dit juste "c'est pas si drôle que ça" avec un air blasée ça me tue. Pour moi ce qui est bien avec la littérature c'est que les classiques ne sont pas des classiques pour rien (dans la culture en général).
Et oui je n'ai pas honte de dire que je trouve ça aberrant que les gens puissent parler de Molière comme de Sophie Kinsela, sans faire aucune différence.
Et même si mon commentaire me dépeint comme un rat qui se roule allègrement dans son snobisme tant pis. Mais je pense que si les gens et les classiques en général "c'est pas trop ça" c'est parce que l'école n'a pas joué son rôle de médiateur entre le jeune et la littérature. Moi j'ai été décomplexée quand ma prof de français de lycée nous a expliqué que non lire des fois c'est pas forcément facile, mais ça ne veut pas dire que ce n'est pas déplaisant. Comprendre des choses ce n'est pas toujours facile.
Après c'est notre temps qui veut ça : beaucoup de personnes ont un rythme "moderne", vie active stressante... Et lire le mythe de Sysiphe je comprends que ce soit pas la seule chose à laquelle on pense après une dure journée de labeur... Et de même, la culture, des fois, c'est un luxe, dans le sens où notre milieu ne nous fait pas baigner dedans. C'est ça ce qui est triste au fond, c'est que personne n'a vraiment eu l'accès à la même chose.
Après je dois avouer être tombée sur des traductions pourries illisibles, je pense notamment à Moby Dick. Mais du coup ça me pousse à me tourner de plus en plus vers la VO.
Et je contre complètement le commentaire qui disait "à l'époque aussi c'était un business". Il y a une énorme différence entre le travail de l'époque et celui d'aujourd'hui, et les comparer prouve un manque total de discernement et de finesse.
En tout cas ton article est vraiment cool, il me fait bien réfléchir.
@Psyché : Ton commentaire est comme une bouffée d'oxygène pour moi ! :)
Cet article est très intéressant et je partage en grande partie ta pensée. Je viens de découvrir ton blog et je suis en train de dévorer chacune de tes critiques !
Ton article est intéressant ! Je découvre encore ton blog (c'est cool !) et je considère qu'en matière de littérature tu es une référence :)
J'ai beaucoup de mal à apprécier la littérature non divertissante si je puis dire, parce que j'ai du mal à comprendre les auteurs, les métaphores filées, c'est le genre d'ouvrages pour lesquels j'ai besoin d'être éclairée par un professeur ou un spécialiste de l'auteur (mais sans que tout soit décortiqué comme on le fait trop en cours au lycée)
Parfois je trouve qu'on a encensé des auteurs pour de mauvaises raisons. Si ça se trouve à leur époque ils étaient les Marc Levy du coin, qui sait ?! :D
Je pense avant tout que pour apprécier une lecture il faut laisser la personne aller vers ce qu'elle aime. Il faut la laisser découvrir les genres qui sont susceptibles de lui plaire. Je découvre tout juste la SF, les romans dystopiques et je réalise que j'aime bien, que je suis plus subjuguée par l'imagination d'un auteur et sa capacité à la mettre en écrit que quand je lis un roman tout ce qu'il y a de plus réaliste.
Je juge de moins en moins les lectures des gens parce que je réalise à quel point c'est difficile de trouver, de nos jours, un bouquin qui soit un véritable coup de coeur.
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