jeudi 5 septembre 2013

4ème édition du Prix Littéraire de La Mamounia - Tahar Ben Jelloun... une victoire évidente ?

Pour la quatrième année consécutive, Le Prix Littéraire de La Mamounia décernera le prix du meilleur roman francophone marocain.

Le jury sera composé de 11 grandes personnalités littéraires, dont Marc Dugain et Douglas Kennedy... rien que ça ! La remise du prix aura lieu le 28 septembre à La Mamounia à Marrakech, où les 11 membres du jury auront la lourde tâche de désigner le meilleur roman parmi les 7 livres sélectionnés.


Tahar Ben Jelloun, l'auteur francophone le plus traduit au monde et dont la réputation n'est plus à défendre. Je suis même étonnée de le voir figurer dans cette sélection, pour moi il serait peut-être plus à sa place comme membre du jury...

Youssouf Amine Elalamy, un auteur que j'ai déjà eu l'occasion de rencontrer il y a quelques mois, je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir son univers, pourtant il compte déjà un peu moins d'une dizaine de romans dans sa bibliographie... mais ça ne saurait tarder !


Abdellah Taïa, un nom qui a fait couler beaucoup d'encre, notamment en assumant publiquement son homosexualité... un sujet encore tabou au Maroc. Mais ce n'est certainement pas sa sexualité qui le définit, cet auteur a déjà remporté un prix littéraire (Le Prix du Flore) en 2010 grâce à son livre "Le jour du Roi". Je n'ai encore jamais lu Abdellah Taïa, ce sera l'occasion grâce au Prix Littéraire de la Mamounia de cette année !

Amina el Alami Alaoui, il me semble que c'est son premier roman, une saga historique et familiale... Ce livre est dans ma PAL depuis plusieurs mois, il ne fait pas partie de mes genres littéraires préférés, mais je lui donnerai sa chance courant ce mois-ci !


Ghizlaine Chraibi, c'est l'unique roman des livres sélectionnés qui m'intrigue depuis un bon moment. J'ai entendu beaucoup de bien sur ce livre et j'ai toujours été tentée de le découvrir, il a rejoint ma PAL il y a quelques jours... Avis à venir !

Rachid O, je ne connais pas du tout cet auteur , pourtant il est édité chez Gallimard... je crois que ça veut tout dire ! C'est même son cinquième roman paru chez cette grande maison d'édition. Il me semble que les sujets traités dans ses romans sont les différences culturelles, notamment entre le Maroc et la France, ou encore l'homosexualité. En tout cas, j'essaierai de le lire d'ici le 28 septembre si je le trouve en librairie.

Mamoun Lahbabi, sera également de la partie avec son livre "L'épreuve de la passion", encore un auteur que je ne connais pas et je trouve bizarre de ne pas trouver la couverture de son livre sur le net... Je crois que c'est son deuxième roman.

Comme j'ai eu l'honneur et le grand plaisir d'être invitée à cette remise des prix (Un Grand Merci à Casa Express Éditions), j'ai décidé de lire les 7 livres sélectionnés avant le 28 septembre, afin de me faire une idée sur ces romans et profiter au mieux des délibérations du jury et de la rencontre avec les auteurs qui suivra !

Vous retrouverez donc mon avis sur ces romans sur le blog dans les jours qui viennent. Je n'arrive toujours pas à croire que je rencontre Marc Dugain, Douglas Kennedy et Tahar Ben Jelloun...

Les gagnants des éditions précédentes :
  • 2012 : "Triste jeunesse", de Mohamed Nedali
  • 2011 : "Le dernier combat du captain Ni'mat", de Mohamed Leftah
  • 2010 : "Les étoiles de Sidi Moumen", de Mahi Benbine

4 commentaires:

Auriane a dit…

Hum c'est intéressant, je prends note. Il y a des auteurs qui m'intéresseraient bien. Abdellah Taïa, Rachid O, Amina el Alami Alaoui.
C'est trop cool que tu sois invitée! Tu feras un petit compte rendu? ^-^

Salvadorali a dit…

@ hajar

l'année prochaine je crois ce sont eux qui seront émus et impatients à l'idée de te rencontrer ;-)
cela dit, j'avoue (re)connaitre l'émotion que ça peut faire de rencontrer ses "idoles" littéraires :-)

deux ans avant sa mort j'avais eu la chance de rencontrer Driss Chraïbi, dont les romans ont enchanté mes jeunes années et dont les personnages ont compté parmi mes plus proches amis, mention spéciale pour l’inspecteur Ali.

je venais de publier mon premier roman, donc les chevilles quelque peu enflées, je l'avais abordé disons d'égal à égal, après lui avoir présenté mes respects les plus déférents évidemment... ça l'avait amusé, une prétention pareille, du coup il avait relevé le défi tant et si bien qu'à la fin pour se débarrasser de moi ;-) il avait accepté de signer la préface de mon livre suivant, entre temps il nous a quitté et mon projet de roman attend son heure au fond d'un tiroir, fier tout de même de la préface virtuelle de l'auteur du "passé simple" et de "la civilisation, ma mère"... auxquels je dois une bonne part de ma marocanité tout comme de mon universalité...

par contre je n'aurais aucun plaisir je crois à rencontrer M. Benjelloun, je répugnerais à serrer la main d'un abuseur de petites bonnes, que Dieu me pardonne au cas où cette histoire ne serait qu'une fumée sans feu... respect quand même pour le recueil d'anthologie de ses poèmes de jeunesse, du temps où il militait de toute sa verve et de toute sa notabilité en faveur d'un peuple qu'il devait plus tard répudier...

c'est pas forcément un enchantement de rencontrer des écrivains, à part pour une dédicace, vu qu'on n'est pas là pour briser la glace ;-)

un soir à l'institut français où je m'étais laissé entraîner par des amis j'avais assisté à une conférence de Abdallah Taïa à la suite de laquelle, intrigué par le personnage, je m'étais réuni avec lui autour d'un café, pour percevoir l'amertume secrète de ce jeune homme qui ne fera jamais d'ombre ni à wilde ni à gide ni même à genet, son désarroi pour ne pas dire sa détresse m'avait atteint et mis mal à l'aise, notamment lorsque nous avions abordé le thème de l’exhibitionnisme littéraire et de l'obscénité de ses états d'âme, entre autres, de libertaire homosexuel contrarié par le "régime". et plus particulièrement lorsqu'il avait fini par reconnaître qu'il était conscient d'être instrumentalisé et que machiavéliquement c'est à ce petit jeu qu'il jouait lui aussi, tant qu'à être instrumentalisé autant en profiter, je ne pouvais que lui donner raison sur ce point.

d'ailleurs, faut-il s'attendre à ce que le prochain grand prix mamouniesque vienne couronner le futur récit, plus ou moins romancé parce qu’au fond la vraie littérature tout le monde s’en fout, de son convolage en justes noces depuis qu'en France le mariage s'est égayé ?

à propos de prix littéraires au Maroc, celui de la Mamounia n'a rien à voir avec le prix Grand Atlas, n'est-ce pas ?

Séverine a dit…

Bonjour, avez vous abouti dans vos lectures? Merci pour cet article, un des rares à ce sujet... Je m' intéresse beaucoup à la littérature marocaine, et ai créé deux voyages littéraires au Maroc, pays souffrant encore d' une grave méconnaissance de ses auteurs, pourtant francophones pour beaucoup, de la part du public français...
Si cela vous intéresse www.levoyagelitteraire.com
Votre avis sur les livres en lice m'intéresse, continuez ! Merci

Unknown a dit…

bjr: Je suis Aboumejd Abdelaziz auteur inconnu de cinq romans dont le denier vient de sortir au Canada " La rose de Marrakech" fondation litteraire Fleurs de Lys.
Je suis étonné que des grands comme Mr Tahar Benjelloun soient candidats pour des prix qui, en principe devrait aider à découvrir de nouveaux talents, alors qu des auteurs inconnus le demeurent toujours. Je ne sais pas comment cela se passe pour la selection, mais j'aimerais que mon roman soit au moins lu surtout qu'il traite d'un sujet plutôt peu ordinaire et que son théatre est la ville Ocre et dont une partie l'Hotel Mamounia.
Voici mon email: Aboumejd.fgac@yahoo.fr.
Merci

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