J'ai toujours adoré tous les livres de cette auteur et en lisant celui-la je ne pouvais que me demander comment autant de personnes peuvent ne pas aimer Nothomb. Je crois qu'il faut être un peu en colère, avoir une force particulière, être vif d'esprit, très philosophe, être un enfant traumatisé un minimum et un adulte rebelle, estimant qu'il n'a rien à perdre dans cette vie, pour pouvoir la comprendre, l'apprécier à sa juste valeur et l'adorer.
J'ai adoré ce livre, plein de moments de génie, je regrette qu'elle écrive des romans aussi courts, je lirai bien un livre de 3000 pages s'il est écrit par elle, mais je ne lui en veux pas, je comprends qu'on puisse s'arrêter d'écrire, parce qu'on trouve que c'est parfait comme ça, et qu'on préfère ne pas prendre de risque et gâcher la beauté parfaite du texte. Oui, je prends cette affaire à titre un peu trop personnel. Et je me goure sans aucun doute. Enfin, passons.
J'adore cette femme. Oui, je crois que je vais le répéter tout au long de ma chronique. J'adore qu'elle s'intéresse toujours aux cas spéciaux de la société, du genre humain, du comportement humain... etc. Chaque livre est un moment inédit, où elle attire souvent notre attention sur des choses qui nous passent sous le nez, j'adore comment elle analyse et essaie de comprendre la vie.
L'histoire de ce livre, est une histoire d'amour, un peu pathétique, un homme amoureux mais non aimé en retour décide de commettre un attentat... Quelques heures avant le vol, il décide de réécrire sa vie, une dernière mise au point avec lui-même. Evidemment, chaque personnage est spécial, tout comme moi, Nothomb n'en a rien à faire de l'ordinaire, tant que nous baignons dedans.